Les corps communs et les OP assiègent la wilaya

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Des dizaines de travailleurs de la catégorie des corps communs et des ouvriers professionnels du secteur de l’éducation de la wilaya de Béjaïa ont répondu, hier, à l’appel de leur syndicat (SNCCOPEN), en organisant un imposant sit-in devant le siège de la wilaya pour réitérer leur plate-forme de revendications socioprofessionnelles. Ils réclament, entre autres, «l’amélioration de leur pouvoir d’achat».

Celle-ci passe, explique le SNCCOPEN, «par une revalorisation de leurs salaires et la révision du régime indemnitaire». «Est-ce qu’un travailleur peut vivre aujourd’hui avec un salaire de 20 000 DA, alors que les experts s’accordent à dire qu’un Algérien lui faut un salaire de 80 000 DA pour qu’il puisse vivre dignement ?», s’interroge un membre de la section syndicale SNCCOPEN de Béjaïa. En outre, ces travailleurs revendiquent l’abrogation des articles 19 et 20 de l’ordonnance 03/06 relative au système contractuel des ouvriers professionnels. «Nous demandons l’intégration des contractuels», a-t-on insisté.

Cette catégorie de travailleurs, qui se dit lésée par rapport aux autres corps et personnels du secteur de l’éducation, dénonce «la discrimination» dont elle serait victime dans l’octroi de la prime de retraite. «L’on privilégie le personnel pédagogique au détriment des corps communs et des OP», s’est indigné le SNCCOPEN de Béjaïa dans une déclaration rendue publique. Les intervenants lors de ce sit-in, qui a ponctué deux jours de grèves (28 et 29 janvier), ont également soulevé le problème du retard dans le versement des différentes primes et la non intervention de la tutelle pour la résolution des conflits des travailleurs dans les délais, bien que des commissions soient dépêchées au niveau des établissements scolaires concernés (CEM Beni Mlikèche et lycée de Berchiche).

Boualem S.

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