Les dangers sur la RN15 persistent

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Ni les appels répétés des villageois, ni les actions menées par l’ancien maire, qui est arrivé à déclencher le plan ORSEC, en mars 2015, ni celles de l’actuel P/APC, lequel n’a cessé de tirer la sonnette d’alarme, sans oublier les nombreux mouvements de protestation des citoyens de Selloum, n’ont fait réagir les autorités locales pour parer à la situation qui prévaut au niveau de la RN15.

En plus des dangers qu’elle représente, vu son piteux état, elle cause également des désagréments auxmilliers d’usagers qui l’empruntent quotidiennement. Mis à part l’entame du projet de réalisation d’un ouvrage d’art, là où cette route a été fermée à la circulation, après un effroyable glissement de terrain qui a entraîné dans son sillage plus de 50 mètres de chaussée, le reste du tronçon de la RN 15 est ignoré.

A noter que ce dernier fait également office du boulevard principal de Selloum, sur deux km. Ce boulevard a subi des dégradations suite à la réalisation d’ouvrages souterrains d’utilité publique, tels les réseaux d’assainissement, d’AEP et de gaz naturel.

Le dernier en date, réceptionné depuis plus d’une année, a trait à l’installation de la fibre optique. Après l’agression de la chaussée et son ouvrage de drainage des eaux pluviales, suite à la réalisation de ces amenées, l’érosion a fini par transformer ce boulevard en un véritable ravin que même les piétons éprouvent des difficultés à emprunter.

A chaque mouvement de protestation des villageois de Selloum, «on» se presse de dire qu’une enveloppe financière est dégagée et que les travaux de réfection et de restauration vont être lancés dans les plus brefs délais. Un scénario qui se répète depuis plusieurs années sans que rien de concret ne soit entrepris pour mettre fin à ce calvaire et éloigner le danger auquel sont exposés les habitations situées sur la partie inférieure du boulevard.

Les nombreuses visites des deux anciens walis, depuis 2015, et celles de l’actuel président de l’APW, qui sont à chaque fois reçu en grandes pompes par les représentants de ce village, dont la dernière remonte à la première semaine de juillet, n’ont rien donné de concret.

Rappelons que la RN15, en plus de desservir les villages de la municipalité d’Aghbalou et son chef-lieu de commune, est aussi la principale voie de communication entre les wilayas de Bouira et Tizi-Ouzou via le col de Tirourda. Une route des plus stratégiques sur les plans économique, touristique et sécuritaire.

Plusieurs autres points noirs, en haute montagne, sont également à déplorer, à l’instar de celui de Selloum, mettant en danger les milliers d’usagers. Ils attendent toujours d’être pris en charge.

Oulaid Soualah

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