Les dépotoirs sauvages ne cessent de faire leur apparition dans la commune de M’Chedallah, entre autres, dénotant d’un incivisme qui va crescendo. En effet, pour s’en convaincre, il suffit d’arpenter surtout les ruelles des cités en particulier de la ville de M’Chedallah pour constater cette situation délétère qui ne prête guère à l’optimisme.
Au quartier La Caps, pour illustration, des dépotoirs ont vu le jour récemment avec des amoncellements de déchets ménagers ici et là. Les auteurs de ce « délit » écologique ne se soucient guère apparemment de leur salubrité puisque des sacs et autres sachets pleins à craquer de détritus sont jetés à même les trottoirs, en provoquant des miasmes fétides qui empestent à des mètres à la ronde.
À l’instar aussi de ce dépotoir qui longe un fossé dans le même quartier où des monticules d’immondices y enflent au fil des jours sans être enlevés. Pourtant, des dévidoirs métalliques et autres bacs-à-ordures sont présents à des endroits précis même si le nombre laisse à désirer. « Apparemment, les auteurs de ces dépotoirs qui jettent les sacs et autres détritus à n’importe quel endroit de notre quartier préfèrent ne pas se déplacer jusqu’aux dévidoirs afin d’y jeter leurs immondices.
Qu’est-ce que cela leur coûterait de marcher quelques dizaines de mètres de plus pour les jeter dans les lieux appropriés ? » se demande un citoyen de la localité. Cependant, avec l’augmentation de la consommation ménagère, les déchets augmentent proportionnellement, néanmoins, parallèlement leur traitement et enlèvement restent un point noir, vu l’insuffisance de récipients (dévidoirs, bacs-à-ordures, poubelles…) mis à la disposition des habitants. « C’est toute une chaîne aux faibles maillons: l’APC manque de moyens logistiques pour ramasser et traiter les déchets et les citoyens jettent n’importe où les déchets. C’est un vrai problème », conclut notre vis-à-vis.
Y. S.