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Les dernières pluies sauvent les récoltes

Les pluies qui se sont abattues ces derniers jours sur la région ont été accueillies avec une grande satisfaction par les agriculteurs d’Aïn El Hammam qui y voient «un bienfait de la nature.» Même si elles perturbent quelque peu leurs habitudes, les habitants ne s’en offusquent pas outre mesure.

Les agriculteurs savent que la pluie de cette période multiplie les chances de réussite de leurs arbres nouvellement plantés et des greffes effectuées ces derniers jours. Le beau temps qui a duré plus d’une quinzaine de jours n’a finalement été qu’une accalmie qui a permis aux paysans d’en profiter pour effectuer quelques travaux des champs. Certains avaient même commencé à arroser leurs arbres de peur d’un stress hydrique.

Malgré tous ces avantages relevés, la pluie n’en a pas moins créé des désagréments aux autres habitants. Les déplacements de ceux qui ne possèdent pas de véhicule personnel sont devenus difficiles au point où les lieux habituels de rassemblement, tels les places, les cafés et autres sont désertés par leurs occupants qui préfèrent rester chez eux plutôt que de braver ces trombes d’eau qui n’ont pas cessé de tomber à longueur de journée.

Les travailleurs rentrent chez eux trempés à force d’attendre les fourgons de transport, dont les dessertes sont devenues moins fréquentes que d’habitude. Au centre-ville, les avaloirs n’arrivaient pas à absorber ces eaux qui dévalaient des hauteurs de la ville et débordaient sur la chaussée. En certains endroits, il était impossible d’aller d’un trottoir à l’autre.

La même situation se répète sur les routes reliant le centre-ville aux villages de la commune. Faute d’ouvrages, l’eau de pluie n’a pas trouvé d’autre chemin que l’asphalte, devenu subitement un torrent qui charriait des détritus et autres gravats et qu’il déposait, par la suite, au milieu de la chaussée.

La neige de mercredi soir et de jeudi matin a bloqué temporairement le col de Tirourda, «devenu impraticable l’espace d’une demi journée», dira un habitant du village Tirourda, tout proche. Mais malgré ses désagréments la pluie est «toujours une richesse dont nous gratifie la nature. On ne peut que remercie le bon Dieu qui nous l’offre au bon moment», soutiennent les ruraux.

A. O. T.

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