Les dernières pluies soulagent les éleveurs

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Les intempéries de la deuxième décade du mois de mars ont régénéré le tissu végétal au niveau de toute la vallée du Sahel et des localités de montagne. Ces importantes pluies se sont abattues à point nommé, soit au moment où démarre le processus du réchauffement du climat, favorable à la croissance de la verdure. Aussi, et au grand soulagement des éleveurs de la région, les pâturages sont de nouveau bien fournis en herbe verte et annoncent une fenaison fort prometteuse.

Ce qui permettra aux éleveurs d’ovins, bovins et caprins de d’alimenter leurs troupeaux, tout en constituant des stocks suffisants de fourrages en prévision de la saison sèche. Bien entendu, tous ces facteurs favorables à l’élevage ont fait bondir les cours aux marchés à bestiaux de la région Est de Bouira, au soulagement des éleveurs qui veulent mettre en vente leur surplus de têtes de bétail.

Ainsi, les brebis adultes sont affichées entre 30 000 et 35 000 DA, celles pleines franchissent la barre de 40 000 DA, les agneaux d’une année sont vendus à 35 000 DA et ceux de deux ans et plus sont cédé entre 45 000 et 50 000 DA. En revanche, les chèvres laitières battent tous les records en cette période de l’année, notamment celles de race importée proposées entre 55 000 et 60 000 DA.

Il est utile de préciser que les cours du bétail sont directement liés à celui des fourrages. En l’absence de pluie, il y a moins de fourrage, ce qui induit la hausse des prix des aliments et autres intrants. Par conséquent, les prix du bétail remontent en flèche et les transactions stagnent. La conjoncture actuelle est donc favorable aux transactions aux marchés à bestiaux.

Oulaid Saoulah

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