Les problèmes touchant aux réseaux d’évacuation des eaux usées au niveau du chef-lieu de la commune de Saharidj n’en finissent pas. Chaque jour une nouvelle avarie est signalée ça et là sur le réseau, témoignant de sa vétusté. En effet, et avant que ne soit complètement réparée la première avarie dans laquelle pataugent les écoliers des trois paliers durant plusieurs semaines, une autre a surgi en plein boulevard central de la ville de Saharidj sur sa partie supérieure depuis une semaine.
Il s’agit d’une obstruction du réseau principal qui a provoqué un débordement des eaux usées à partir d’un regard en plein milieu de la chaussée. Le flot des eaux puantes a surgi devant l’entrée du bureau de poste et forme une rigole pour aboutir 100 mètres plus bas devant l’entrée principale de la mosquée où elle forme une mare à cause d’un ralentisseur qui fait office de digue.
En franchissant ce ralentisseur, les centaines de véhicules qui empruntent ce boulevard central, qui est en fait un tronçon de la RN 30, font gicler le liquide nauséabond qui éclabousse les passants notamment les fidèles composés en grande majorité de personnes âgées qui se rendent à la mosquée. Cette authentique digue est située à moins de 20 mètres de l’entrée principale de l’école primaire Khaber Mohamed. Du coup, et devant cette situation, les élèves se voient contraints d’y patauger pour rejoindre leur établissement.
En face de la mosquée, se trouve la place publique de la ville où les marchands ambulants de fruits et légumes tiennent leurs étals que la puanteur embaume surtout par temps de chaleur torride. Voilà plus d’une semaine qu’est apparue cette avarie sans que rien ne soit entrepris pour sa prise en charge alors qu’elle revêt un caractère d’extrême urgence au vu des désagréments qu’elle cause en plein centre-ville. L’avarie constitue aussi une menace réelle sur la santé publique. Les lieux inondés seront transformés en marché quotidien à ciel ouvert dès le premier jour du Ramadhan, ce qui compliquerait davantage les choses. Il reste à espérer que le nécessaire soit rapidement fait pour y mettre fin avant que ces eaux usées n’en fassent des victimes des MTH.
Oulaid S

