Les élus ne répondent pas !

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Les habitants du quartier Aïn Amar, sis au chef-lieu de la commune de Sour El-Ghozlane, au sud de la wilaya de Bouira, déplorent les nombreux manques dont ils ont fait part à leurs élus dont ils attendent toujours une réaction quant à leurs nombreuses requêtes. En effet, les habitants de ce quartier de la périphérie Est du chef-lieu communal posent de nombreuses préoccupations et ne cessent de se plaindre de la dégradation de leur cadre de vie. Aussi, les plaignants réclament une extension du réseau électrique, car, selon eux, beaucoup d’habitations ne sont toujours pas raccordées à l’électricité.

«Les habitants qui ne disposent pas d’un raccordement à l’électricité sont obligés d’alimenter leurs foyers via d’autres maisons du quartier et avec des procédés anarchiques et très dangereux, car ces lignes ne sont jamais assez sécurisées. Nous attendons depuis des années la réalisation d’un nouveau poste électrique pour couvrir toutes les maisons du quartier en électricité», nous explique l’un des résidents qui précise que l’ensemble des citoyens dont les foyers ne sont pas raccordés au réseau ont déposé des demandes auprès de l’antenne locale de la SDC et ont même saisi la mairie par écrit, mais en vain.

«Ces maisons sont raccordées au gaz naturel, mais pas à l’électricité, c’est une situation paradoxal ! Au niveau de la SDC, ils nous disent que c’est la mairie qui doit prendre en charge cette opération d’extension et la réalisation du poste transformateur, mais au niveau de la mairie on nous dit que c’est la SDC qui doit le faire !» regrette un citoyen. Par ailleurs, les habitants de ce quartier ont aussi déploré l’état de délabrement avancé dont se trouve le réseau routier ainsi que la défaillance du réseau de drainage des eaux pluviales, ce qui provoque des inondations avec chaque épisode de pluie.

En plus de la prise en charge de ces deux points, les résidents d’Aïn-Amar souhaitent également la création d’une ligne de transport urbain vers le centre-ville, ainsi que l’ouverture d’une antenne de l’état civil, d’une agence postale et d’une salle de soins. «Nous vivons en marge du développement dans ce quartier qui donne des allures d’un bidonville isolé et les responsables locaux doivent rapidement se pencher sur nos préoccupations légitimes et répartir d’une manière plus équitable les projets inscrits dans la commune», a conclu notre interlocuteur.

Oussama Khitouche

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