Les enseignants du primaire ne décolèrent pas

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La Coordination nationale des enseignants du primaire ne compte pas lâcher du lest. En effet, elle maintient la grève cyclique d’une journée, chaque lundi, et appelle à l’organisation d’une marche nationale, demain, à Tizi Ouzou. «Les enseignants du primaire insistent toujours sur la nécessité de réformer l’école algérienne et de prendre en charge leurs revendications légitimes, et ce en dépit des menaces et des pratiques répressives exercées par la tutelle», lit-on dans le communiqué rendu public par ladite coordination.

Cette dernière a ajouté : «Nous maintenons la grève cyclique de chaque lundi avec l’organisation d’une marche nationale, qui aura lieu le 9 mars, depuis l’université Mouloud Mammeri, en direction du siège de la wilaya.» Il est utile de souligner que cette entité syndicale a décidé de boycotter les examens du deuxième trimestre, en guise de protestation contre la non-prise en charge de ses revendications. À retenir que les protestataires ont déclenché leur mouvement de protestation depuis le mois d’octobre passé, afin de faire aboutir leur plate-forme de revendications.

Parmi les revendications mises en avant par cette organisation syndicale figurent «la révision des programmes pédagogiques, des calendriers des vacances et de la rentrée scolaire pour les régions du sud du pays, la modification du statut particulier», de sorte à reclasser les enseignants du secondaire, du moyen et du primaire au même grade de base, «la diminution du volume horaire», «l’application immédiate du décret présidentiel n°266/14 avec effet rétroactif depuis sa parution, en 2014, le recrutement de superviseurs, afin d’assurer l’encadrement des élèves dans la cour et les cantines pour permettre aux enseignants de se consacrer à leurs tâches pédagogiques et, enfin, la création de nouveaux grades d’enseignant pour les matières scientifiques, littéraires et d’éducation physique (sport)».

Samira Saïdj

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