Les pourparlers pour la paix

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Par S Aït Hamouda

Le dialogue sera de toute façon maintenu quels que soient les avis pour ou contre. Le dialogue est de mise et qu’importent les commentaires opposés. La dernière trouvaille de Karim Younes d’un comité de sages pourrait certainement représenter une solution de sortie de crise, à la seule condition qu’elle soit agréée par le Hirak et le peuple.

Il s’avère, en ce moment, en dépit de tout ce qui se combine autour de ces discussions projetées, que l’arrivée à bon port dépend du degré de sagesse des uns et des autres. Du reste, les personnalités retenues dans ces pourparlers, qui sont en principe loyales, honnêtes et qui n’ont pas d’attaches partisanes ni militaires, doivent entamer le dialogue, selon leurs feuilles de route respectives. L’instance politique présidée par Ammar Belhimeur a laissé entendre qu’il tiendrait «mercredi prochain à 10h, au niveau de son siège provisoire (Alger), sa première rencontre avec certains acteurs du Hirak populaire».

Mais la question que se pose tout un chacun est de savoir si les acteurs du Hirak sont délégués ou désignés pour représenter le mouvement populaire ? Là est le problème. Est-ce que, cette fois-ci, sera la bonne et est-ce qu’un dialogue franc sera entrepris pour éviter «la désobéissance civile» que certains veulent lancer pour amener le pays vers un sombre destin. L’urgence est de trouver la solution qu’attendent les Algériens de ces conciliabules qui mèneront «le polygone» droit vers ce à quoi il aspire. C’est une bonne chose que d’organiser des délibérations pour aborder tous les griefs reprochés au pouvoir ou à ses affidés.

L’essentiel est de trouver une issue pour la crise qui perdure sans espoir d’ouverture et de lui permettre d’entrevoir un dénouement rapide. Nonobstant les manigances des uns et des autres, il va falloir faire table rase, du mal comme du bien, et dégoter la meilleure résolution pour trouver une solution de manière «civilisationnelle» dans les temps urgents. Parce que l’Algérie n’a pas de temps à perdre en cherchant midi à quatorze heures, puisqu’elle ne souhaite que la paix, que les paisibles moments qu’elle aura à vivre.

S. A. H.

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