Les projets de développement manquent cruellement dans la commune de M’Chedallah, qui connaît une expansion urbaine assez importante, nécessitant, à chaque fois, son accompagnement à travers l’extension des différents réseaux comme l’AEP, le gaz de ville, la voirie, l’assainissement, l’électricité, etc.
Il est certes vrai que la municipalité n’a pas bénéficié d’un bon nombre de projets pour cette année, si ce n’est quelques-uns qui se rapportent surtout à l’aménagement urbain. A l’exemple de l’électrification rurale, où l’APC a bénéficié d’une enveloppe financière de l’ordre de 1 million de dinars, jugée insuffisante, eu égard au nombre de foyers qui ne sont pas encore raccordés au réseau de l’électricité. Il s’agit essentiellement des nouvelles habitations.
L’assainissement n’est pas, non plus, logé à meilleure enseigne, puisque ce volet a été destinataire d’une subvention à hauteur de 1.5 million de dinars pour l’année en cours pour «couvrir» les endroits manquant de cette commodité. Mais force est de constater que cela est loin de subvenir aux besoins réels des populations des différents villages de la municipalité, où il est constaté des insuffisances, notamment dans l’extension des réseaux d’assainissement.
Par ailleurs, le projet de réhabilitation de la rue Boukrif- Achour, qui dessert le tribunal de M’Chedallah et l’école primaire Akkouche-Amar, a été revêtue récemment au grand bonheur des usagers. Cette rue, demeurée pendant des années impraticable, à cause de l’état défectueux de sa couche bitumeuse, usée et trouée, a été réhabilitée et pourvue d’un système de drainage des eaux pluviales, en sus d’une épaisse couche de bitume. Le projet a été financé à hauteur de 7.6 millions de dinars.
A l’heure actuelle, le peu de projets de développement et les dotations budgétaires alloués à la municipalité ne suffisent pas pour répondre aux besoins des populations en matière d’AEP, d’assainissement, d’éclairage et d’électrification… Il faut que les autorités de wilaya revoient à la hausse les dotations budgétaires pour la bonne prise en charge des doléances des citoyens.
Y. S.