Il y a longtemps que les habitants d’Aïn El-Hammam n’ont pas connu une coupure d’électricité aussi longue que celle d’avant-hier lundi. Selon nos sources, les services de la SDC devaient procéder au changement de câbles de moyenne tension, vétustes, qui occasionnaient des perturbations dans la distribution de l’électricité à la moindre rafale de vent.
Vu leur emplacement au niveau des champs mitoyens du chemin menant d’Ahechad vers Ouaïtslid, ces fils ont toujours été difficiles à réparer, surtout en période de neige. Les agents accèdent aux prés à pied, faute d’une piste carrossable jusqu’aux poteaux. Cependant, même si les services concernés peuvent évoquer des circonstances atténuantes, il faut reconnaître qu’une journée sans courant, ni Internet est très pénible.
La plupart des administrations, démunies de groupe électrogènes, ont fonctionné au ralenti, mettant de côté les microordinateurs, se contentant d’effectuer quelques tâches au stylo. L’hôpital a fonctionné avec un générateur d’électricité qui risque de tomber en panne à tout moment, comme toute machine.
En ville, les générateurs de quelques particuliers, tels les dentistes et boulangers, n’ont pas cessé leurs vrombissements avant 17h30, soit plus de huit heures. Au moment où l’on croyait que le plus dur était passé, une autre coupure d’une durée de près de deux heures est survenue pour plonger la localité dans le noir jusqu’à 20 heures passées.
«On espère que tous ces désagréments imposés à la population auront servi à réparer les pannes fréquentes qui nous privent du confort de l’électricité, dont personne ne peut plus se passer, ne serait-ce que pour un laps de temps très court», souligne un habitant.
A. O. T.

