Les rappels de l’ARAV

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L’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) a rappelé, hier, aux médias audiovisuels, le principe de la déontologie qui lie la profession et les règles posant le droit du citoyen à une information objective.

L’Autorité a souligné la nécessité surtout de fournir une information de service public. «Conformément à ses missions et prérogatives pour la protection de la liberté de l’activité audiovisuelle posée par la Constitution et renforcée par la législation et la réglementation en vigueur et au regard de la situation actuelle, l’ARAV rappelle le principe de la déontologie qui lie la profession et les règles posant le droit du citoyen à une information objective, par une transmission des faits et autres événements de façon neutre, complète et loin de toute appréciation tendancieuse», a indiqué l’ARAV, via un communiqué rendu public hier.

Elle a tenu à rappeler également «la nécessite impérieuse de fournir une information de service public en toute transparence». Elle a jugé impératif «d’éviter de tendre vers tout parti pris en faveur d’une quelconque entité quelle que soit sa nature et d’éviter également de porter atteinte aux valeurs et symboles de la République, à la vie privée et à l’honorabilité des personnes». En effet, elle a rappelé aux institutions publiques et aux associations politiques et sociales qui sont les principales sources de l’actualité quotidienne «de veiller à la véracité des informations qu’ils fournissent et d’éviter toute forme de manipulation possible».

L’ARAV s’est dit «convaincue que l’ensemble des institutions audiovisuelles sauront comment mener et promouvoir cette mission d’information en adéquation avec les attentes nationales, surtout en cette période de transition caractérisée par plus que jamais la nécessité de préserver l’État national et la stabilité du pays». L’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) a souligné «la nécessité, aujourd’hui, plus que jamais, de participer à l’enrichissement de la culture de la citoyenneté pour renforcer et consolider les sentiments d’appartenance à une seule communauté nationale et à la nécessaire solidarité entre toutes ses composantes, et ce pour éloigner et bannir tout sentiment de violence et/ou de stigmatisation». Ladite instance a précisé que «cette attitude développera le dialogue démocratique, l’acceptation des différences et l’avis divergent».

Samira S.

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