Dans une ville comme Aïn El Hammam qui attire quotidiennement des centaines, voire des milliers de personnes, l’importance des toilettes publiques n’est plus à démontrer. Si les hommes peuvent, à loisir, trouver des endroits où se retirer à l’abri des regards indiscrets, il n’en est pas de même pour les femmes. L’APC dont l’attention a été attirée par la question, a construit des vespasiennes réservées à la gent féminine, depuis plusieurs années. Leur ouverture a buté, à plusieurs reprises, sur le manque de candidates pour leur fonctionnement.
Les responsables désignées jusque-là, n’ont pas résisté longtemps, faute de rentrées importantes alors qu’elles doivent s’acquitter du paiement de l’électricité, de l’eau et des détergents. Cette fois, la réouverture semble définitive puisque depuis près d’un mois, les portes de la construction, située dans un coin discret, demeurent ouvertes à longueur de journée. Leur situation dans un lieu très fréquenté vu la proximité de la poste, de la mairie, des banques, et autres administrations ne manquera pas d’apporter un réconfort aux usagères qui commencent à les repérer.
Les hommes quant à eux, bien que certains cafés mettent leurs toilettes à leur disposition, attendent un geste similaire de la part de la mairie. Les habitants des immeubles du centre, dont les cages d’escalier sont utilisées par des passants, seraient certainement soulagés de les voir partir ailleurs.
A. O. T.