Les transporteurs en grève

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Depuis le 31 janvier dernier, les transporteurs des localités de Kendira, Barbacha et Feraoun ralliant le chef-lieu de Béjaïa sont en grève.

À l’origine de ce mouvement, une décision des autorités locales d’Amizour interdisant à ces transporteurs de faire des arrêts au niveau de la station de bus de la commune. Les mêmes autorités ont par la suite invité ces transporteurs à effectuer leurs arrêts au lieu dit Pâtisserie, sur la RN75.

Une proposition rejetée par les transporteurs mécontents prétextant de «l’exigüité de l’endroit et les désagréments causés aux voyageurs». Depuis maintenant plus d’une semaine, le bras de fer entre les autorités locales d’Amizour et ces transporteurs se corse de plus en plus, laissant sur le carreau des centaines d’usagers des transports en communs des localités de Kendira, Barbacha et Feraoun.

Intervenant pour en finir avec ce conflit qui n’a que trop duré, les services de la direction des Transports de Béjaïa, ont convié, lundi dernier en fin d’après-midi, les parties en conflits à une réunion de conciliation dans les locaux de la daïra d’Amizour. Néanmoins, la rencontre s’est terminée en queue de poisson.

Et pour cause, l’arrêt proposé aux transporteurs des trois communes, à savoir à proximité des locaux de la brigade de gendarmerie d’Amizour, en aller et retour, n’a pas trouvé preneur. Les transporteurs grévistes campent sur leur position et réclament mordicus d’effecteur leurs arrêts, comme à l’accoutumée, au niveau de la station principale d’Amizour.

Il est à signaler que le mouvement de grève de ces transporteurs n’a pas été sans engendrer des désagréments aux voyageurs des régions de Kendira, Barbacha et Feraoun. Des usagers contraints à trouver des palliatifs pour rallier Béjaïa chef-lieu de wilaya.

F. A. B.

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