Inscrits en 2013, ces deux projets ont été lancés en 2015 avec des délais de réalisation de 19 mois pour la Station d’épuration (STEP) de Sidi-Aïch et de 17 mois pour celle d’Akbou.
Néanmoins, ces deux projets n’ont pas encore vu le jour. Dans cette optique, le directeur général de l’Office national de l’assainissement (ONA) ainsi que le président directeur général de l’Entreprise publique de réalisation de forages hydrauliques et de travaux électromécaniques (FOREMHYD), chargée de réaliser des stations d’épuration, se sont déplacés, la semaine dernière, à Béjaïa, afin d’examiner les modalités adéquates pour relancer les travaux des stations d’épuration de Sidi-Aïch et Akbou. Pour cela, une séance de travail a été présidée par le wali Ahmed Maâbed, en présence du président de l’APW de Béjaïa, des élus et des directeurs de l’exécutif.
Son but est d’examiner la situation des travaux de réalisation des deux stations d’épuration de Sidi-Aïch et Akbou, a souligné la cellule de communication de la wilaya. Pour rappel, la STEP de Sidi-Aïch est d’une capacité de 65 000 équivalents-habitants et d’un débit journalier de 10 000 m3/jour. Dans ce sens, M. Maâbed a insisté auprès du responsable de l’entreprise chargée de réaliser ce projet afin d’équiper la station avec du matériel ultramoderne. En ce qui concerne la STEP d’Akbou, d’un débit de 16 000 m3/jour et d’une capacité de 100 000 équivalents/habitants, elle est implantée sur une superficie de 6 ha.
Concernant l’impact immédiat de ce projet sur le plan écologique, il consiste en «la protection de la nappe phréatique de la Soummam de la pollution. En plus de la protection du milieu récepteur (Oued Soummam). A noter que la réalisation de ces deux STEP a aussi pour objectif la lutte contre les Maladies à transmission hydrique (MTH), la réutilisation des eaux épurées, la valorisation de la boue à des fins agricoles et, enfin, la création d’emplois», ajoutera notre source.
Par ailleurs, suite à la demande du premier responsable de l’exécutif, la wilaya de Béjaïa a bénéficié d’un projet de réalisation d’une station d’épuration à Oued-Ghir pour le traitement des eaux usées du nouveau pôle urbain Ighzer Azarif, de la commune de Toudja et du plateau Sidi Boudrahem ainsi que de l’inscription d’une opération de réalisation d’une station d’épuration à El-Kseur pour le traitement des eaux usées de cette commune et celles des municipalités d’Amizour, Fenaïa-Il-Maten, Semaoun et Timezrit. Pour la côte Est, l’inscription du projet de réalisation d’une station d’épuration pour le traitement des eaux usées de quatre communes côtières est prévue dans le cadre du nouveau programme 2020.
Achour Hammouche

