Pas moins de trois zones technologiques « Zone tech » viennent d’être créées au niveau national au profit des start-up. C’est ce qu’a annoncé hier le Premier ministre, Noureddine Bedoui. Le Premier ministre a annoncé également la création d’un fonds national d’appui aux initiatives de ces entreprises. «L’émergence de ces entreprises (start-up) et la consécration de la culture entrepreneuriale parmi les jeunes suscitent un intérêt et une priorité dans tous les dossiers que va étudier le gouvernement, notamment en mettant à disposition les conditions nécessaires à la création et à la pérennité des Start-up et même au développement ultérieur de leurs activités», a-t-il indiqué, à l’ouverture de la Conférence nationale des Start-up organisée au Centre national des Conférences d’Alger.
Le Premier ministre a par la suite annoncé la tenue, l’année prochaine en Algérie, de «Smart Africa 2020». Un évènement, dira-t-il, «continental dédié aux nouvelles technologies», tout en assurant que «les jeunes entrepreneurs et les jeunes porteurs de projets et d’idées font l’objet d’un suivi et d’un accompagnement particulier». Il a indiqué que l’expérience sur le terrain, mais aussi l’expérience internationale, ont démontré les limites de la vision unilatérale, qui se borne, à proposer, a-t-il dit, des solutions «unilatérales, provenant principalement de l’administration publique».
Il explique à ce propos : «Notre démarche vise à impliquer et à écouter les jeunes porteurs de projets, à travers, en premier lieu, des mécanismes institutionnels mis en place au niveau des ministères du Commerce, du Travail et de l’Industrie sous la supervision du Premier ministère, lesquels furent fructueux et ont permis d’orienter notre vision, en tant qu’autorités publiques, vers ce que le jeune entrepreneur attend et espère, pour permettre sa contribution au développement de son pays ».
Bedoui a fait savoir, à propos de cette expérience «productive», que le gouvernement est convaincu que «l’exclusion ne peut faire aboutir à une juste opinion, mais que celle-ci ne sera atteinte que par la participation et l’écoute, envers ceux qui ont de meilleurs connaissance que nous dans le domaine». La finalité étant de parvenir à «atteindre les objectifs et concrétiser les espoirs des jeunes, dont nous avons beaucoup accompli, et il en reste plus à accomplir», dira le Premier ministre.
À noter que la Conférence nationale sur les start-up a ouvert, hier à Alger, ses travaux, en vue de faire connaître les procédures prises par le Gouvernement au titre du projet de loi de finances 2020 (PLF 2020), relatives à l’exonération de ces start-up du paiement des impôts et taxes. Pour les organisateurs, cette rencontre est une opportunité pour les jeunes porteurs de projets d’évoquer les difficultés rencontrées, d’examiner et de proposer des solutions efficaces à même d’appuyer et de promouvoir l’esprit d’entrepreneuriat.
L. O. CH

