Les usagers et les commerçants excédés !

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Le tronçon de route menant du rond-point Cevital au rond-point donnant accès à la cité Tazaghart Achour de la ville de Bouira est toujours fermé à la circulation automobile. Une fermeture intervenue après un glissement de terrain.

Cette situation dure depuis plusieurs mois et excède les automobilistes et surtout les commerçants du quartier La Cadat. Après s’être plaints auprès de l’ex-wali Limani de la fermeture prolongée de ce tronçon et de ses conséquences sur leurs activités commerciales, plusieurs commerçants avaient appelé, ces derniers jours, à sa réouverture. Mais leurs appels n’ont pas eu d’écho, auprès des autorités locales et de wilaya. Par ailleurs, interrogé à l’occasion d’une sortie de travail dans la ville de Bouira, l’ex-wali s’était contenté de dire que «ses services avaient entrepris une action judicaire à l’encontre du promoteur à l’origine du glissement de terrain». Mais aucune information n’a été communiquée sur d’éventuels travaux de confortement du sol ou un quelconque échéancier de réouverture de cette route. Et depuis la déclaration de l’ancien wali, il n’y a eu point de communication à ce sujet.

En effet, ni les services de la commune de Bouira ni ceux des travaux publics n’ont évoqué le cas de cette route. Aussi, sur les lieux du glissement, rien n’indique ne serait-ce qu’un début de travaux de confortement du sol. On s’est juste contenté de poser un chargement de déblais de terre à quelques mètres du rond-point Cevital, menant au glissement de terrain, pour dissuader les automobilistes de s’engager dans cette voie. Mais par manque de signalisation, il arrive que certains d’entre eux s’engagent sur cette route barricadée, avant de faire demi-tour. Pour rallier le quartier La Cadat et toute la partie Nord de la ville, il faut alors faire un long détour par l’ancienne ville ou bien longer la route passant par la zone d’activités. Des détours jugés très longs par beaucoup d’automobilistes. Mais ce sont les commerçants du quartier qui pâtissent le plus de cette fermeture prolongée, qui pénalise grandement leurs activités.

«Nous sommes toujours dans le flou, en l’absence de communication officielle, au sujet de la fermeture de cette route. Une fermeture qui dure depuis des mois et qui nous pénalise», a confié un commerçant du quartier. Ainsi, les commerçants souhaitent la réouverture dans les meilleurs délais du tronçon de route passant par leur quartier, tout en insistant sur la nécessité pour les autorités locales et de wilaya de communiquer davantage sur ce sujet, entre autres, sur un éventuel calendrier des travaux.

Djamel M.

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