Les habitants de la commune de Tamokra, située à 90 km au sud-ouest de la ville de Béjaïa, sont confrontés au problème de transport, lequel s’est accentué.
En effet, nonobstant l’existence de transporteurs qui font la navette entre la ville d’Akbou et les localités de la municipalité de Tamokra, les contrées perchées sur les montagnes ne sont pas desservies de manière régulière. Lundi dernier, vers 14h, il n’y avait aucun fourgon à destination de Tamokra à la station d’Akbou. Les usagers de la ligne Tamokra – Akbou étaient alors livrés à eux-mêmes. Ils se désolent de cette situation, qui dure depuis des semaines.
«Le manque de transport dans notre localité est devenu l’un de nos problèmes majeurs. Malgré l’existence d’un bon nombre de transporteurs qui desservent notre localité, ces derniers ne sont pas réguliers et préfèrent renter chez eux dès l’après-midi. Cela nous pénalise énormément, surtout les travailleurs qui, une fois sortis des usines ou de l’administration à partir de 16h, ne trouvent pas de fourgons pour renter chez eux !», regrette un habitant de Tamokra-Centre, rencontré à la station d’Akbou.
Les transporteurs, pour leur part, s’en défendent, en déplorant le manque de voyageurs, en ces journées caniculaires. «Le nombre de voyageurs a diminué depuis le début des vacances scolaires. D’habitude, nous travaillons beaucoup plus avec les élèves. Ces derniers jours, nous travaillons moins, surtout les après-midis !», dira un transporteur de Tamokra.
Ce problème récurrent ne semble pas trouver son épilogue, du moins pour le moment, en dépit des réunions tenues à chaque fois que le problème resurgit, entre l’APC, les transporteurs et les représentants de la société civile.
Syphax Y.

