Les villageois interpellent les autorités

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Des habitants du village Aït El-Hadj, dans la commune de Tala Hamza, à la sortie-est de la ville de Béjaïa, sur la RN9, n’arrêtent pas de se plaindre de leur conditions d’existence. Les problèmes qu’ils vivent au quotidien sont nombreux et variés. Mais celui qui leur empoisonne le plus la vie, c’est assurément celui de l’assainissement. En effet, martèlent-ils au micro de la radio locale, ils habitent presque au chef de wilaya et ils utilisent encore en 2019 des fosses septiques qui sont une source de maladies de toutes sortes et de d’odeurs insupportables, surtout en été.

Leur indignation est d’autant plus grande que les habitations situées du côté de la commune Bejaia, c’est-à-dire, celles qui vont du pont de Skala jusqu’à l’embranchement, sont reliées au réseau d’assainissement, les autres attendent le bon vouloir des autorités. Certains se demandent même de qu’elle commune ils dépendent. Le deuxième problème qui les a fait sortir de leurs gonds, c’est celui de la sécurité de leurs enfants.

En effet, habitant le long d’une route à grande circulation, puisqu’il s’agit de la RN9 qui relie la wilaya de Béjaïa à celle de Sétif, le danger les guette dès qu’ils quittent le seuil de la maison. Aussi, pour leur sécurité, ils demandent avec insistance l’installation d’une passerelle pour permettre aux enfants et aux personnes âgées de traverser la route sans se faire percuter par des voitures qui roulent à grande vitesse sur cet axe.

À défaut de passerelle, ils souhaitent au moins la mise en place de dos-d’âne qui obligeraient un tant soit peu les conducteurs à réduire leur vitesse. Traverser cet axe plusieurs fois par jour pour aller à la grande cité de Sidi-Ali Labheur est indispensable pour eux, car c’est là que se trouvent les écoles où sont scolarisés les enfants. C’est là aussi que se trouvent la clinique, le bureau de poste, la boulangerie et les magasins d’alimentation. Les habitants de ce « village routier » se plaignent aussi des camions de gros tonnage qui stationnent à longueur de journée sur les accotements qui bordent leurs maisons.

D’abord, indiquent-ils, ils gênent, ils bloquent la vue, ils soulèvent des poussières et créent des couches de boue à la moindre tombée de pluie. Ils espèrent que leurs doléances seront entendues par les autorités concernées.

B Mouhoub.

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