L’ex-Michelet, une destination prisée des sportifs

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Depuis qu’elle s’est dotée de quelques infrastructures d’accueil, la daïra d’Aïn El-Hammam accueille de plus en plus de visiteurs en quête de repos, loin du tumulte des grandes villes. La salle omnisports, sise à quelques centaines de mètres de l’auberge de jeunesse, est souvent sollicitée pour des stages de préparation par des clubs de handball et surtout d’arts martiaux (Vo Vietnam, taekwondo…).

Cette année, le stade de football de Tizi L’Djamaâ, fraîchement recouvert de gazon synthétique, attire particulièrement les équipes de football qui commencent à découvrir les bienfaits des stages sur les hauteurs d’Aïn El-Hammam. En ce moment, c’est la délégation de l’US Béni Douala, forte de plus de trente personnes, dont vingt-huit joueurs, qui a pris ses quartiers pour une semaine, à l’auberge de jeunesse de l’ex-Michelet. Les footballeurs se déplacent sur environ sept kilomètres pour se rendre au stade pour les séances d’entraînement qui s’y déroulent à une fréquence de deux fois par jour.

Auparavant, vingt-deux joueurs de l’équipe espoir de la JSK avaient séjourné dans le cadre idyllique de l’auberge de jeunesse pour un stage d’intersaison tout en peaufinant leur préparation sur le terrain d’Ath Bouyoucef. Inutile de dire que la présence de ces footballeurs dans la région attire de nombreux spectateurs, férus de sport, qui se donnent rendez-vous chaque soir autour du terrain, pour regarder s’entraîner ces nouveaux venus. Il faut noter que l’auberge, qui accueille des touristes des quatre coins du pays, est ouverte en toute saison. Des familles, à la recherche de calme, découvrent de somptueux paysages face à la majestueuse chaîne des montagnes du Djurdjura.

Les lieux de visite ne manquent pas pour qui veut découvrir la haute Kabylie. Nous ne citerons que la Fête du tapis et «Asensi» d’Azrou N T’hour, durant les trois premiers week-ends du mois d’août, qui attirent de plus en plus de monde. Seulement, ce n’est qu’avec la multiplication des structures hôtelières et sportives qu’Aïn El-Hammam pourra être considérée comme une destination touristique. Un créneau qui ne manquera pas de la sortir de la léthargie qui la cararctérise à longueur d’année.

A. O. T.

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