L’activité informelle aux abords de la RN5 reliant le chef-lieu de wilaya de Bouira à sa région Est reprend de plus belle, avec son lot de désagréments notamment pour les usagers de la route. En effet et depuis plusieurs semaines, des dizaines d’intervenants dans cette activité ont pris place sur deux importants sites, à savoir ceux sis à Oued D’hous, à la sortie Est de la ville de Bouira et celui de Sonda, à 3 km seulement du premier site. Sur les deux sites qui occupent pratiquement tous les accotements de part et d’autre de la RN 5 et se rapprochent dangereusement de la chaussée, un nombre incalculable d’étals et de tables de fruits et légumes et de divers produits trônent aux abords de la route.
Aussi plusieurs camionnettes dont les intervenants se servent pour exposer leurs produits sont stationnés, l’une derrière l’autre à la lisière de la chaussée. À hauteur du premier site cité, des incidents sont signalés chaque jour en raison notamment du stationnement anarchique des automobilistes qui s’arrêtent pour s’approvisionner en divers produits. Des automobilistes qui se garent à même la chaussée, causant du coup des désagréments aux automobilistes de passage qui se voient à chaque fois obligés de manœuvrer pour éviter les accidents. Aussi, le trafic routier est constamment perturbé en partie en raison des manœuvres des intervenants du site.
En plus de causer des désagréments aux usagers de passage, nombre à se plaindre de cette situation, et des risques d’accidents, l’activité informelle au niveau des deux sites génère une pollution à grande échelle. Les lieux sont insalubres et les alentours sont jonchés de déchets notamment des sachets et autres cartons jetés sur place. À ces nuisances quotidiennes vient s’ajouter un risque accru sur la santé publique à cause de l’exposition des heures durant des diverses marchandises, notamment alimentaires, aux rayons du soleil, poussières, insectes et gaz d’échappement. En tout cas, à l’heure actuelle et où rythme où évolue la situation, les deux sites risquent de s’étendre davantage pour occuper encore plus d’espaces. Ce qui risque à terme de voir s’ériger de gigantesques sites difficiles à éradiquer. À propos d’éradications, plusieurs actions ont été menées par le passé par les services de sécurité pour déloger les intervenants, mais en vain.
D. M.