Une section de l’autoroute Bouira – Sour El Ghozlane, ouverte récemment à la circulation, a été livrée sans certains aménagements.
En effet, à hauteur de la commune d’El Hachimia, un accès a bel et bien été ouvert pour permettre aux automobilistes d’accéder et de quitter l’autoroute, mais celui-ci n’est pas encore aménagé. Au fait, il s’agit d’une piste ouverte au milieu de champs de céréales. Et en temps de pluie, elle se transforme en un véritable bourbier, où viennent s’enfoncer voitures et poids lourds. Aussi, les eaux de pluie stagnent et forment une marre géante difficile à traverser. «Ces derniers jours, il a suffi de quelques gouttes de pluie pour transformer l’accès donnant sur l’autoroute, en un bourbier inextricable. La circulation est laborieuse et emprunter cet accès glissant comprend beaucoup de risques», a témoigné un automobiliste. Et d’ajouter : «L’absence d’aménagements augmente les risques d’accident, car il existe un important dénivelé. Pour quitter la section autoroutière, on est obligés d’emprunter une pente boueuse et glissante donnant sur une immense marre d’eau. Ceci est aussi valable, lorsqu’on s’engage dans la même section.»
D’ailleurs, beaucoup d’automobilistes et de citoyens se demandent pourquoi cette bretelle n’a pas été aménagée en bonne et due forme. «Cet accès a été ouvert dans la précipitation. Les services des travaux publics aurait dû retarder son ouverture jusqu’à la fin des travaux d’aménagement d’une bretelle aux normes requises», ont-ils fait remarquer. Il est utile de préciser que du côté opposé, une bretelle a été aménagée, selon les normes. Certes, il reste encore à installer des bandes en new jersey et la signalisation, mais cette bretelle permet un accès et une sortie facile aux automobilistes. Compte tenu des désagréments causés, il est préconisé de fermer l’accès temporairement jusqu’à la réalisation d’une bretelle, en bonne et due forme. A noter que le projet de réalisation de l’autoroute reliant Bouira à Sour El Ghozlane a enregistré beaucoup de retards. Les travaux arrêtés puis relancés à plusieurs reprises peinent à être achevés.
Djamel M.

