Le village Ath Djemhour, situé en amont du chef-lieu communal d’Amalou, a bénéficié d’un projet de réalisation d’une unité de soins, apprend-on des responsables de l’APC. «Les travaux de la bâtisse ont atteint un stade d’avancement significatif, soit environ 95%», a indiqué le vice-président de l’APC.
«L’entreprise en charge des travaux s’attelle à l’achèvement de l’opération en rapport avec les aménagements extérieurs», a-t-il souligné. Cette nouvelle entité sanitaire, dit-on, est érigée en remplacement de la vieille salle de soins, dont l’état de délabrement l’a rendu inopérante.
L’indisponibilité d’un agent paramédical pour assurer le service a précipité la fermeture de cette structure, qui reste sous scellée depuis des lustres. «Depuis la fermeture de cette salle de soins, nous sommes confrontés à un désert sanitaire.
Sur plusieurs kilomètres à la ronde, il n’y a plus l’ombre d’un infirmier», clame Abdenour, un retraité d’Ath Djemhour. «Pour le moindre soin de base, on est astreints à gagner la polyclinique du chef-lieu, à plus de 5 km à l’aval», fait-il remarquer sur un ton de dépit.
«L’APC est bien inspirée d’avoir engagé cet investissement, mais tout n’est pas réglé pour autant, car l’affectation d’un agent paramédical pour assurer le fonctionnement de la structure, s’annonce des plus hypothétiques», affirme sceptique, un villageois.
Pourtant, l’impact social de cette structure n’est pas négligeable, plaide-t-on, dans la mesure où elle dessert, en sus d’Ath Djemhour, d’autres villages alentours comme Tizi Lemnaâ et Ighil Iguenni.
N. M.