Le manque de transport des voyageurs se fait ressentir de façon inquiétante durant le mois de Ramadhan, où la plupart des transporteurs diminuent le nombre de rotations par jour. Cela est constaté, entre autres, à la station de fourgons de M’chedallah où, par moment, seulement quelques fourgons sont présents sur les lieux, en partance vers différentes destinations. Les usagers sont alors dans le désarroi et ne savent plus à quel saint se vouer.
Ils sont contraints d’attendre plusieurs dizaines de minutes pour voir enfin un fourgon se profiler à l’horizon et «charger» les voyageurs que ce soit à destination d’Ahnif, El Adjiba, Ath-Mansour, Tazmalt, Bouira ou autres. De leur côté, les transporteurs activant au niveau de la station de M’chedallah arguent que cette situation est due au «manque» de voyageurs comme le justifiera l’un d’eux : «Durant le mois de Ramadhan, les voyageurs sont rares, ce qui influe sur les rotations que nous effectuons.
Les gens voyagent peu, préférant se cloîtrer chez eux. Nous n’y sommes pour rien dans cette situation.» Les usagers, eux, ne l’entendent pas de cette oreille : «Durant le mois de Ramadhan, il est constaté une réduction palpable du nombre de fourgons et autres minibus sur les différents trajets de la vallée du Sahel. Certains transporteurs diminuent le nombre de rotations, ce qui provoque ce manque de transport.» D’aucuns estiment que le mois de Ramadhan ne devrait aucunement servir de prétexte pour la réduction des rotations.
Y Samir

