En plus d’être endommagées, les routes de montagnes, celles d’Aïn El Hammam en particulier, manquent cruellement de visibilité. Ce qui les rend dangereuses à emprunter, surtout pour les conducteurs étrangers qui éprouvent moult difficulté à traverser la région. Le tronçon de la RN71 menant d’Aïn El Hammam à souk El Had est encore plus dangereux, à tel point que l’on ne peut voir les véhicules venant en sens inverse à plus d’une dizaine de mètres.
Les branches des arbres dépassent des limites des champs et s’étendent jusqu’à la chaussée. Une opération d’élagage serait la bienvenue dans cette zone. Les accotements encombrés de broussailles ont été dégagés du côté de l’embranchement alors qu’à d’autres endroits les herbes folles couvrent entièrement le bas côté. Les piétons, fuyant les ronces, débordent sur l’asphalte en divers endroits, au risque d’être emportés par les véhicules.
C’est également le cas sur la traverse dite de «Akkar» où les trottoirs, pourtant carrelés, ne servent plus aux marcheurs qui ne peuvent les emprunter sans risquer d’abimer leurs vêtements ou toute autre partie du corps non couverte. Que ce soit sur les routes nationales ou sur les pistes des villages, les obstacles, sont à foison. Peu de moyens sont nécessaires pour sécuriser ces chemins en taillant les arbres qui réduisent la visibilité et en débarrassant les accotements de tous les gravats que des citoyens indélicats y ont déposés. Rappelons que ces routes sinueuses et étroites demandent à être élargies et leurs innombrables crevasses réparées.
A. O. T.