Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (MSPRH) indique que des mesures ont été prises au titre de l’année 2020 afin de garantir la disponibilité des médicaments. «Le ministère de la Santé tient à rassurer que des mesures ont été prises pour la disponibilité des médicaments pour l’année 2020», a fait savoir le communiqué rendu public, avant-hier jeudi, par ledit ministère. Ce dernier a indiqué, à ce titre, que les dispositions prises «ont permis déjà le traitement de 50% des demandes et l’ensemble des dossiers seront finalisés et libérés la fin du mois de novembre 2019».
Le même document a ajouté que «bien au contraire, le traitement de ces demandes a débuté deux mois avant les délais habituels comparativement aux programmes prévisionnels d’importation des médicaments pour l’exercice 2019». Le département de Miraoui a souligné, également que l’état des stocks en médicaments et le placement des commandes auprès des fournisseurs par la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) «vont permettre la disponibilité des médicaments pour une période de plus six mois».
À moyen terme, le ministère de la Santé en collaboration avec une commission technique composée des départements ministériels concernés, «envisage des mesures de facilitation des investissements dans le domaine des produits pharmaceutiques à travers la révision de l’arrêté de 2008 concernant le cahier des conditions techniques d’importation des produits pharmaceutiques», a fait savoir la même source. Par ailleurs, le ministre de la Santé avait indiqué qu’ «après examen des besoins nationaux en médicaments, le programme d’importation pour 2020 a été déposé le 1er juillet 2019, «et une approche a été développée en collaboration avec l’Agence nationale des produits pharmaceutiques, qui sera dotée des moyens matériels et ressources humaines à même d’assurer son bon fonctionnement».
Il avait assuré que des mesures seront prises à l’encontre des parties à l’origine de la perturbation et de la pénurie de médicaments. Il avait fait état, également, de la création d’«une commission de veille composée du directeur général de la pharmacie, du syndicat national algérien des pharmaciens d’officines (SNAPO), des distributeurs de médicaments, Conseil national de déontologie et des producteurs, pour un suivi hebdomadaire de la situation au niveau national».
Samira Saidj