Mobilis met le pied au Mali

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«L’opérateur Mobilis vient de recevoir un écrit officiel des autorités maliennes lui notifiant que son offre technico-financière a obtenu un accord pour l’obtention d’une licence globale». C’est ce qu’a fait savoir, hier, à Alger, la ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Houda-Imane Faraoun, lors de son intervention sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale.

Il s’agit, a précisé la ministre, d’un accord préliminaire d’attribution provisoire d’une licence globale (2G, 3G et 4G) à l’opérateur algérien, qui devra négocier les termes qui «seront conclus durant les prochaines semaines, afin d’ouvrir une nouvelle filiale du Groupe Télécom Algérie, au Mali». Mme Feraoun a indiqué, dans ce sillage, que «l’opérateur doit se déplacer au Mali pour signer les documents, concrétiser les dernières démarches, notamment financières, et démarrer des travaux».

Elle a en outre fait savoir que l’opérateur avait, d’abord, «présenté au Conseil des participations d’État, un business plan pour obtenir une licence d’opérateur de télécommunications au Mali. L’opérateur avait fait le nécessaire, en déposant un dossier auprès de l’Autorité de régulation malienne, lequel a été étudié et examiné au même titre que d’autres soumissionnaires». Par ailleurs, en ce qui concerne le câble reliant Marseille et l’Algérie et celui assurant désormais la jonction entre Valence et Alger, la ministre a souligné que «ces deux installations sécurisent désormais le réseau de communication du pays avec l’étranger».

A retenir que le système de câble sous-marin à fibre optique ORVAL/ALVAL, reliant le réseau de télécommunications national au réseau européen, a été mis en service jeudi passé, à partir d’Oran. La ministre de la Poste et des TIC avait inauguré, simultanément et à partir de Valence, en Espagne, ce système. Interrogée sur la «mauvaise qualité» de la connexion à internet, déplorée jusqu’alors par les Algériens, la même responsable a reconnu l’existence de cette problématique, tout en expliquant que «le réseau était sous- dimensionné».

Et d’ajouter : «La difficulté de maintenir le réseau en bon état de fonctionnement réside dans le fait qu’au niveau des grandes villes, toutes les interconnections demandent des travaux complexes, compte-tenu des enchevêtrements des canalisations d’assainissement, d’eau et de gaz, en particulier.»

Samira Saïdj

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