En sa première journée, la grève pour laquelle a appelé la coordination nationale des corps communs et travailleurs de l’éducation a été largement suivie hier, avec un taux de 88% à l’échelle nationale.
Le secteur de l’éducation ne cesse de se confronter à la protestation des syndicats de l’éducation. En effet, après les enseignants qui ont paralysé pendant quatre jours les écoles, c’est au tour des corps communs de monter au créneau, et exprimer leurs ras-le-bol vis-à-vis de leur situation socioprofessionnelle. » La grève a été largement suivie, car le taux a atteint 88% dans tous les établissements scolaires » a estimé hier, M. Abdelhakim Aït Hamouda, le chargé de communication du syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE).
De ce fait, le secteur de l’éducation est paralysé encore une fois, par les corps communs et travailleurs professionnels de l’éducation, pour dénoncer l’indifférence et l’exclusion exercées par le ministère de l’Education à l’égard de cette tranche de travailleurs qui comptent 130 000 fonctionnaires tout corps confondus. A travers ce mouvement de protestation les corps communs veulent, pousser la tutelle à prendre en charge leurs revendications, et à apporter des solutions concrètes à leurs problèmes. Parmi ces revendications figurent, la revalorisation des salaires et leur intégration dans le secteur de l’éducation ; ils demandent également une indemnité spéciale.
Il y a lieu à souligner que la coordination nationale des corps communs et travailleurs de l’éducation, compte organiser d’autres actions de protestation à savoir, un rassemblement qui sera organisé le mardi devant l’Assemblée populaire nationale(APN).
Samira Saïdj