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Bouira : Centre universitaire Colonel Akli Mohand Oulhadj : Journée de protestation contre la précarité des étudiants

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Le centre universitaire Colonel Akli Mohand Oulhadj de Bouira, a connu hier, une journée de protestation, initiée par le syndicat de l’Union générale des étudiants libres (UGEL).

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En effet, tous les départements de ce centre ont été fermés et des banderoles de contestation ont été accrochées, où on pouvait lire notamment ‘’Halte à la marginalisation !’’, ou encore ‘’Les étudiants vivent dans la précarité la plus totale’’. Selon un responsable de l’UGEL : « Cette journée de manifestation a pour but de dénoncer la misère et le désarroi, qui sont les lots quotidiens des étudiants. », et ajoutera : « L’administration de la fac de Bouira, fait la sourde oreille à nos revendications. Ces dernières, sont pourtant plus que légitimes », affirmera notre interlocuteur. S’agissant des principales doléances exprimées par de ce syndicat estudiantin : « Le transport universitaire et l’amélioration des conditions de vie à l’intérieur des cités universitaires, sont en tête de liste. Concernant les bus de l’ONOU, on a relevé des retards très fréquents, mais aussi, dans certains cas, l’inexistence même de ce moyen de transports dans certaines communes de la wilaya », précisera Djamel, porte-parole de l’UGEL. Toujours sur sa lancée, ce syndicaliste assure que la vie à l’intérieur des cité U est ‘’misérable’’ : « Les chambres sont exigües, les conditions d’hygiène quasi-inexistantes et un réfectoire, où on nous sert une nourriture infecte ! », soulignera-t-il. Par ailleurs, le cas de l’annexe du centre universitaire de Bouira, qui, pour rappel, se trouve dans la commune de Haizar, située à une dizaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya a été abordé. D’après ce syndicaliste, les étudiants de cette annexe, qui abrite les filières des sciences humaines, psychologie et sociologie sont livrés à eux-mêmes : « On a répertorié plusieurs carences au niveau de cette annexe, notamment, un mur d’enceinte inexistant, une bibliothèque délabrée et aussi un manque d’enseignants flagrant”. Ajouté à cela, l’éternel problème des COUS ! ». A signaler enfin, qu’une reprise des cours serait prévue pour aujourd’hui, et ce, pour ne pas handicaper les étudiants, indiquera notre interlocuteur.

B.R.

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