Environnement : Chérif Rahmani plaide pour une économie verte

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Le ministre de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire, Chérif Rahmani, a mis l’accent hier à Alger sur la nécessité d’aller vers l’économie verte. Estimant que c’est une obligation historique.

“L’économie verte n’est pas un slogan, c’est une obligation historique», a déclaré le ministre sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio nationale. Estimant que les données internationales exigeront un autre régime, qui ne sera plus fondé sur les exploitations excessives des ressources. A cet effet, le ministre plaide pour la mise en place d’une économie verte en Algérie. “On doit avoir une agriculture biologique, économiser l’eau, aller aux énergies nouvelles», a souligné le ministre. Abordant le changement climatique, Chérif Rahmani, qui a pris part au dernier sommet de Durban en Afrique du Sud sur le changement climatique, a tenu à préciser que “c’est aux responsables de la pollution d’assumer la dépollution. L’Afrique ne pollue pas au-delà de 4% de l’ensemble de la pollution mondiale. Elle n’a pas d’obligation. Il faut qu’on règle le passif d’un ou deux siècles de pollution», a indiqué le même responsable.

Ajoutant que l’Algérie n’est pas obligée de freiner son économie à cause des contraintes étrangères qui sont “illégitimes” et “non équitables” selon le ministre. Dans ce sens, ce dernier a indiqué que l’Algérie ne prend aucune position quant à l’imposition de la taxe sur les hydrocarbures. “L’Algérie ne singularise pas, ne fait d’exception et ne s’oppose pas», a-t-il précisé. Soulignant que le gouvernement essaye de trouver un point de convergence entre ses différentes appartenances.

Samira Saïdj

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