Bouteflika pour un référendum “au moment opportun”

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Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika a réitéré, lors d’un discours prononcé jeudi à Madrid devant les participants à la conférence internationale sur le terrorisme, son engagement à organiser un référendum sur une loi d’Amnistie générale. « Je consulterai, par voie référendaire, le peuple algérien sur une loi d’Amnistie générale destinée à clore définitivement un chapitre douloureux de notre histoire », a notamment déclaré le chef de l’Eta à ce sujet avant d’ajouter que « la promotion d’une culture de tolérance, de dialogue et de paix devrait permettre à l’Algérie de mieux tirer parti de sa diversité et de son ouverture au monde en libérant les énergies créatrices de ses enfants ».Abdelaziz Bouteflika, qui a donné l’exemple de la décennie noire qu’a connue notre pays, a déclaré que le phénomène du terrorisme est transnational et qu’il peut frapper partout sans distinction. Et les solutions à ce phénomène peuvent être inspirées de l’expérience algérienne. « Dans notre combat contre le terrorisme, la population a apporté sa collaboration aux forces de sécurité, de même que les agents de l’Etat et les autorités religieuses, ce qui a permis le succès de la stratégie d’isolement et de neutralisation des groupes terroristes », a expliqué le chef de l’Etat après avoir précisé que la lutte armée, à elle seule, ne peut pas suffire pour endiguer un tel problème sans les efforts en matière de démocratisation, de respect des droits de l’Homme et de l’égalité dans le domaine social. « Une vision purement militaire de la sécurité conduit à une exacerbation des contradictions et compromettrait inéluctablement les fondements à long terme d’une sécurité globale qui ne peut, en définitive, reposer que sur l’entente des peuples. Dès lors, la lutte mondiale contre le terrorisme ne saurait faire appel aux seuls moyens militaires et répressifs. », a déclaré en outre Abdelaziz Bouteflika. Le président de la République a lancé un autre appel pour la réforme du conseil de sécurité et de l’Organisation des Nations Unies pour donner la chance à tous les pays de participer à la lutte mondiale contre le terrorisme, comme il a suggéré le règlement des conflits régionaux pour ne pas attiser les tensions entre les peuples.

Ali B.

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