Les enseignants du CEM Mihoubi Mustapha de la ville d’Aïn Bessem, ainsi que ceux du CEM de la commune de Raouroua relevant de la daïra de Bir-Ghbalou, à l’ouest du chef-lieu de Bouira, ont organisé hier, un mouvement de protestation suivi d’une journée de grève, en guise de contestation contre le retard accusé dans le virement de leurs paies du mois en cours.
Ainsi, les élèves de ces deux établissements ont été renvoyés chez eux, juste après la levée de l’emblème national dans la matinée, à cause du mouvement de débrayage décrété par leurs enseignants, pour exiger l’accélération du virement de leurs rémunérations pour le mois en cours, mais aussi pour exiger des dates fixes pour la perception de leurs paies ainsi que d’autres primes de l’année en cours.
“Au mois de décembre dernier, nous n’avons pas eu nos salaires jusqu’au 20 du mois, le même retard est accusé pour ce mois», nous déclare un enseignant du collègue de Raouraoua, avant d’ajouter : “Nous sommes l’exception dans la Fonction publique, les autres secteurs ont tous une date fixe pour le versement des salaires, alors on exige qu’on nous fixe une date précise pour le virement de nos paies», précise notre interlocuteur.
Par ailleurs, il est utile de signaler que les élèves du collègue Mihoubi Mustapha et ceux du CEM de la commune de Raouraoua se sont solidarisés avec leurs enseignants et ont refusé de rejoindre leurs classes la matinée.
Les élèves se sont rassemblés au niveau de la cour de leur établissement et exiger une sortie générale, pour protester à leur tour contre “la surcharge des cours», selon l’expression de l’un de ses derniers.
A noter aussi que mis part ces deux établissements, aucun mouvement de grève n’a été signalé au niveau des autres établissements scolaires de cette localité.
Oussama K.