Le Syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCCOPEN), interpellent le président de la République afin d’intervenir pour pousser la tutelle à prendre en charge leurs doléances.
Après leur grève de cinq jours et la tenue de plusieurs rassemblements au niveau de tous les sièges des wilayas, les corps communs et ouvriers professionnels de l’éducation ne comptent pas mettre fin à leur protestation. De ce fait, et suite à l’indifférence du ministère de l’Education nationale, ils ont décidé d’interpeller le président de République afin d’intervenir pour pousser la tutelle à prendre en charge leurs doléances. “On peut dire qu’on a réussi notre rassemblement à Alger, puisqu’une délégation a été reçue par le chef du cabinet du wali et on leur a remis une lettre pour la transmettre au président de la République, afin qu’il contacte le ministère de l’Education pour trouver une solution à nos doléances», a affirmé M. Bahari, le secrétaire général du Snccopen. Celui-ci a tenu à souligner que le mouvement de protestation ne doit pas s’arrêter là et les corps communs et ouvriers professionnels de l’éducation ne comptent pas lâcher du lest, jusqu’à ce qu’ils arrachent leurs droits. “On demande au ministère de l’Education d’ouvrir les portes du dialogue, afin de trouver ensemble des issues adéquates à nos doléances», a suggéré le même responsable.
Samira Saïdj