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Grève cyclique des enseignants des écoles paramédicales : “Le taux de suivi est de 60% à l’échelle nationale”

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Les enseignants de l’ensemble des écoles paramédicales que compte le pays ont répondu à l’appel à la grève cyclique de trois jours à laquelle a fait appel le syndicat national de cette corporation. Le taux de suivi de cette grève a été estimé à « 60% à l’échelle nationale », selon le secrétaire général du SN PEPM.

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Le syndicat national des enseignants des écoles paramédicales exige à la tutelle la satisfaction de la plate-forme de revendications consistant essentiellement en la révision du statut de l’enseignant paramédical ainsi que le régime indemnitaire. La grève cyclique de trois journées a été entamée, hier, au niveau des établissements du paramédical. Quant à son suivi, selon le secrétaire général du SN PEPM, M. Hadji, contacté par nos soins, a estimé que « le taux a atteint 60% à l’échelle nationale, et que les 34 écoles paramédicales que compte le pays ont répondu à l’appel du syndicat national des enseignants des écoles paramédicales (SN PEPM) ». Ceci alors que « le taux de suivi de la grève à l’école paramédicale de Tizi-Ouzou était de100%, pour la première journée d’hier » selon le porte parole du syndicat des enseignants de cette école. Le directeur du même établissement nous a, par ailleurs, déclaré que « sur les 28 enseignants permanents que compte l’école et qui sont concernés par cette grève, 22 ont observé la grève d’hier », soit un taux avoisinant les 90%. L’appel à la grève cyclique de trois journées par semaine, faut-il le souligner, a été décidé à « l’issue de plusieurs assemblées générales tenues, par le syndicat national des enseignants des écoles paramédicales SN PEPM., à l’Est, à l’Ouest ainsi qu’au centre du pays », c’est du moins ce qu’a avancé le secrétaire général et ce que nous lisons dans la déclaration dudit syndicat. Dans cette dernière, nous lisons également que le SN PEPM dénonce « le silence et le mépris du ministère de la santé publique et de la réforme hospitalière quant à la prise en charge des revendications des PEPM (révision du statut particulier et du régime indemnitaire) ». Le même syndicat des enseignants du paramédical demande aussi de participer à « l’élaboration des textes d’application des statuts des instituts nationaux de formation paramédicale » et ce, concernant le volume horaire et des postes supérieurs. Il à noter, en fait, que concernant le volet du régime indemnitaire, les enseignants du paramédicale exigent, par le biais du syndicat national de leur corporation, que le calcul de l’indemnité de qualification doit être revu à la hausse, au taux de 45% sur la base du salaire de base. Ceci, en plus de l’augmentation de l’indemnité de documentation pédagogique forfaitaire à 8000DA au lieu des 3000DA. Ils demandent également que l’indemnité d’encadrement des stages pratiques soit instaurée et calculée aux taux de 45% sur le traitement principal et qu’elle soit versée mensuellement. Quant au volet statutaire, les enseignants paramédicaux, revendiquent, entre autres, la définition de la position du PEPM dans le cadre des mutations institutionnelles actuelles, notamment suite à leurs mise en double tutelle et la réadaptation du volume horaire hebdomadaire, en tenant compte des contraintes liées à la fonction d’enseignement et de formation. Il est à souligner, enfin, que la grève des enseignants du paramédical s’étalera sur une durée illimitée, dans le cas où la tutelle ne donnerait aucune suite à ces revendications. C’est d’ailleurs ce que les enseignants grévistes de l’école paramédicale de Tizi-Ouzou ont exprimé hier. « Cessez la politique de marginalisation, nous cesserons de faire la grève », ont-ils mentionné et affiché à l’intérieur de l’établissement.

Rachida Selmani

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