Accueil National Les traces de la tempête toujours vivaces

Maâtkas : L’eau, l’électricité et le gaz butane font toujours défaut : Les traces de la tempête toujours vivaces

2321
- PUBLICITÉ -

Cette tempête qui n’en finit pas à travers la wilaya de Tizi-Ouzou, et à Maâtkas particulièrement, continue de donner du fil à retordre aux citoyens.

- PUBLICITÉ -

En effet, depuis son début, le réseau électrique ne cesse de fausser compagnie et de noircir les nuits des communs des mortels.

Certes, les employés de la Sonelgaz interviennent à chaque fois, mais la surconsommation et le poids de la neige font que les transformateurs disjonctent à répétition. L’eau potable aussi a été coupée pendant des journées et les robinets sont restés à secs. Les canalisations et les conduites d’AEP ont rompu en plusieurs endroits.

Un citoyen, rencontré du coté de Souk El Tenine, tonnera : « Il ne manquait plus que la rareté de l’eau potable. Nos robinets sont à secs depuis plusieurs jours. Nous ne comprenons pas cette coupure d’eau qui vient s’ajouter aux multiples manques générés pas cette interminable tempête de neige ». Concernant le gaz butane, c’est carrément le cauchemar. Pour se procurer une bonbonne, il n y a qu’à se rendre à Oued Aïssi et prendre une bonne dose de vitamine C, car il faut passer des nuits entières pour espérer en acquérir une. Les autorités locales font, parait-il, des efforts, mais cela reste trop insuffisant pour mettre un terme à cette crise. Les villageois s’organisent et utilisent leurs propres moyens pour acheminer quelques bonbonnes de gaz dans leurs villages. Concernant les routes, elles sont maintenant rouvertes, les APC ont su, enfin, comment gérer ce problème. Chaque matin, les chasse-neige, les cases et les tracteurs sillonnent les différentes ruelles. M. Klalèche, le P/APC de Souk El Tenine, que nous avons saisi à ce sujet, indiquera : « Nous avons fait de notre mieux pour aider nos concitoyens, mais la tempête a été trop intense pour pouvoir maîtriser totalement la situation. Nous avons réquisitionné 5 engins pour l’ouverture des routes. Nous avons aussi escorté de nuit nos camions pour l’acheminement du gaz butane mais toujours est-il que cela n’est pas suffisant car la crise perdure toujours. Avec nos maigres moyens, nous avons essayé d’être présents. Il nous faut plus de moyens et d’engagement pour être en mesure de faire face à des catastrophes pareilles ». Pour ce qui est de la commune de Maâtkas, il parait que la situation tend à être maîtrisée depuis l’installation de la cellule de crise.

Hocine T.

- PUBLICITÉ -