Pas moins de 53 morts et 1 630 blessés sur les routes

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La Direction générale de la sûreté nationale a enregistré pas mois de 53 décès et 1 630 blessés sur les routes en zones urbaines durant le mois de janvier passé. Soit un recul de quatre en nombre de décès par rapport à la même période de l’année écoulée.

En dépit de toutes les actions de sensibilisation mises en place, par les services de sécurité et la mobilisation de la société civile en faveur de limiter le nombre d’accidents de la route, ces dernières ne cessent d’augmenter en engendrant des milliers de victimes dans les routes nationales. Selon la Direction de la sûreté nationale, le facteur humain reste le premier responsable de ces désastres quotidien “1 299 cas sont dus à la négligence des usagers de la route», a estimé la même source par le biais d’un communiqué rendu public hier. De ce fait, la DGSN appelle les usagers de la route à respecter davantage les dispositions du code de la route, notamment en cette période de l’année. Pour ce qui est de la lutte contre l’insécurité routière, la DGSN a fais savoir que ses services ont relevé 5 392 délits routiers, 1 740 infractions de coordination, 4 493 immobilisations, 1 989 mises en fourrière, 67 682 amendes forfaitaires, et 10 722 cas de retraits de permis de conduite. En rappel l’année 2011 a connu une augmentation concernant le nombre d’accidents de la route.

En effet, pas moins de 4 598 morts ont été enregistrés durant l’année précédente. Précisant que les services de sécurité ont enregistré une augmentation de 938 cas de mort par rapport à l’année 2010. En termes de chiffres détaillés, l’année précédente a connu une augmentation de 7% pour les blessés et 23%, 25% pour les tués et 7% pour les blessés. En zone urbaine, la hausse est de 16% pour le nombre d’accidents avec 18 467 accidents, 17% pour les blessés avec 21 425 cas et de 15% pour les tués avec 767. Selon le commissaire principal et directeur de la sécurité publique à la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), Ahmed Naït El Hocine l’accroissement du parc automobile est l’une des causes principales des ces drames. En effet, cela mène vers l’augmentation de la sinistralité. “L’accroissement du parc automobile aurait pu produire des records en matière de sinistralité si ce n’était les efforts déployés pour maintenir le taux à cette hauteur. Le taux de sinistralité se calcule aussi par rapport au nombre de kilomètres parcourus. Nous avons eu une expansion et une amélioration du réseau routier national. Il faut savoir aussi que le transport des voyageurs et des marchandises en Algérie se fait essentiellement par voie terrestre», avait affirmé le même responsable. Estimant que le parc automobile national est passé de 3 millions d’unités en 2006 à 5,5 millions de véhicules en 2011.

Samira Saïdj

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