Cinq associations décrochent l’aide Joussour

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«C’est un programme visant à bâtir des ponts entre les associations algériennes et françaises, et entre les associations algériennes et les pouvoirs publics», dira Mr Araar.

Dans le cadre du programme «Joussour», cinq projets associatifs ont été retenus par la commission mixte Algéro-Française représentant divers horizons de la capitale des Hammadites, lors du dernier conclave qui s’est déroulé au niveau de l’auberge de jeunes des frères Soummari, parrainé par l’ambassade de France à Alger dont un représentant était présent.En effet, après les journées de formation initiées au profit du mouvement associatif, focalisées essentiellement autour des techniques de montage desdits projets, prés de dix associations ont sollicité cet apport financier estimé à 600 000 dinars, pour la mise en chantier des divers projets au profit des enfants et de la jeunesse de la périphérie. Questionné à ce sujet, M. Abderahmane Araar, président du réseau NADA pour la défense des droits de l’enfant et membre du comité de pilotage du programme «Joussour», qualifie les actions menées par ce comité de monumentales, dans la mesure où les objectifs visés sont nobles. «C’est un programme visant à bâtir des ponts entre les associations algériennes et françaises, européennes et entre les associations algériennes et les pouvoirs publics», dira Mr Araar.

Pour rappel, le programme «Joussour», ou programme concerté pluri acteurs Algérie (PCPA Algérie) est né en 2007, d’une volonté commune d’associations algériennes et françaises activant pour l’enfance et la jeunesse. Son objectif est de soutenir les associations des deux pays dans la mise en œuvre de projets de qualité permettant la prise en charge de l’enfance en difficulté et l’insertion des jeunes. Il œuvre également à renforcer le rôle des associations pour une meilleure prise en considération des questions de l’enfance et de la jeunesse. «Joussour prône la concertation entre la sphère publique, les collectivités locales et le monde associatif, ainsi qu’un partenariat indéfectible et indélébile entre les organisations de solidarité des deux rives. Au-delà de l’indispensable dialogue, le programme met l’accent sur la complémentarité de l’action associative avec les politiques publiques et sur la réciprocité dans les échanges entre associations», souligne notre interlocuteur qui estime que ce programme constitue une «véritable bouée de sauvetage aux associations engagées énergiquement dans les actions caritatives» De son coté Mme Agnes B., représentante du CFSI (Comité Français pour la Solidarité Internationale), estime que l’expérience Algérienne est vraiment très encourageante. «Nous avons découvert un mouvement associatif plein d’énergie et c’est ce qui est de bon augure. Hélas, ce qui manque, c’est le fait que beaucoup d’associations ne soient pas connectées», dira notre interlocutrice. Pour le représentant de Béjaïa, «Joussour» est une opportunité pour consolider les relations entre les associations locales et celles de l’hexagone, «Joussour est, désormais, une référence en matière d’innovation, d’entraide et de dynamisme pour la prise en charge des jeunes», dira M. Mouloud Salhi, président de l’association Etoile culturelle d’Akbou, tout en remerciant la direction de la jeunesse et des sports pour sa contribution, et d’ajouter que «la délégation de Joussour a honoré la wilaya de Béjaïa et le fait d’avoir accepté de subventionner cinq projets associatifs sur dix, prouve parfaitement ses bonnes volontés».

Rabah Zerrouk

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