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Moussa Touati Président du FNA, à Béjaïa : “Il est temps d’écouter le peuple”

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«Il est temps que le peuple soit écouté et qu’il prenne le pouvoir par le biais de ses représentants démocratiquement élus».

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Dans le cadre de la campagne électorale pour les législatives du 10 mai prochain, et en soutien aux candidats de son parti dans la wilaya de Béjaïa, menés par Mourad Kerrouche, Moussa Touati, président du FNA (Front National Algérien), a animé dans l’après-midi d’hier, un Meeting populaire au Théâtre régional Malek Bouguermouh de Béjaïa. Prenant la parole, l’hôte de la vallée de la Soummam s’en est tout de suite pris au pouvoir en place, affirmant que depuis 50 ans et le référendum pour l’indépendance en juillet 1962, le peuple algérien n’a jamais eu le droit d’exprimer librement son opinion. Et d’interroger l’assistance pour savoir « si c’est le Président de la République qui est au service du peuple ou si c’est le peuple qui est au service du président ? ». Sur sa lancée, il déclare que « les tenants du pouvoir n’ont jamais tenu compte de l’avis du peuple qu’ils ont, d’ailleurs, tout le temps méprisé ». « Après 50 ans d’indépendance, de quoi est faite notre démocratie ? De quoi est faite notre culture et de quoi est faite notre économie ? », s’est-il encore interrogé. Il répond, ironiquement, que « la seule activité économique du pays consiste à vendre le pétrole et à consommer sa recette ». Après 50 ans d’indépendance, répète-t-il, « il est temps que le peuple soit écouté et qu’il prenne le pouvoir par le biais de ses représentants démocratiquement élus ».

S’exprimant sur le côté pratique, il indique qu’il a, pour contrecarrer toute velléité de triche dans ces élections, fait plusieurs propositions au gouvernement, dont notamment la mise en place du compteur électronique des voix, sous forme, par exemple, de code-barres sur les listes. La deuxième proposition faite consiste à apposer sur les listes des candidats, dans chaque wilaya, les photos des présidents des partis qui sont plus reconnaissables par les électeurs que les têtes des candidats.

B. Mouhoub

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