Une somme d’argent estimée à 2,2 milliards de centimes a été volée d’un bureau d’AADL situé à Bab Ezzouar par huit individus, l’un d’entre eux est transporteur de fonds pour ce bureau. Lors d’un point de presse animé hier au niveau de la cellule de communication de la sûreté de wilaya d’Alger, l’officier Mama Mourad, chef de la brigade criminelle de la division Est de la police judiciaire a déclaré que « cette affaire remonte au 22 septembre dernier, où ses auteurs ont ligoté le gardien de cette institution et menacé par arme blanche, ensuite ils ont pris le coffre-fort qui contenait une somme d’argent de 2,2 milliards de centimes et pris la fuite à bord d’une kongo blanche ».Une enquête a été ouverte à ce sujet, ce qui a permis aux éléments de la brigade criminelle après investigations d’arrêter le transporteur de fonds.Ce dernier a dénoncé après une audience ses collaborateurs qui étaient au nombre de 7. Dans ce cadre, 3 personnes ont été arrêtées, tandis que les autres sont toujours en fuite. Selon le même intervenant, après l’arrestation de ces inculpés, une somme d’argent de 26.000 DA a été récupérée, un véhicule de marque Mercedes récent et un téléphone portable. Il est à noté que la majorité de ces suspects sont des repris de justice. Pour les chefs d’inculpation ; association de malfaiteurs, vol qualifié, agression par arme blanche, séquestration et non dénonciation du crime, les quatre auteurs ont été déférés au parquet d’El Harrach qui a ordonné de placer trois personnes sous mandat de dépôt et un sous contrôle judiciaire. Une autre affaire a été également traitée par la même brigade pour fausse déclaration et escroquerie. Les inculpés de cette affaire sont un couple marié. L’affaire a commencé lorsque le mari s’est présenté à cette brigade le 3 octobre dernier, signalant qu’il a été victime d’un kidnapping sous menace d’une arme à feu à Dar El Beïda, ainsi que le vol d’une somme d’argent de 800 millions de centimes et plus d’un kilo d’or jaune par les kidnappeurs. Dans ce cadre, une enquête a été approfondie, il s’est avéré que le plaignant n’est qu’un escroc, car il avait une dette estimée à 700 millions de centimes, chose qui a poussé ce dernier à faire cette fausse plainte pour échapper aux menaces des gens qui demandaient leurs biens. Pour ces chefs d’inculpation, escroquerie et fausse déclaration, ils ont été présentés aux parquets d’El Harrach qui a placé l’auteur principal sous mandat de dépôt et sa femme sous contrôle judiciaire.
Homicide volontaire à Aïn BénianCette affaire a été traitée par la section de la police judiciaire de la sûreté de Daïra de Cheraga, concernant, association de malfaiteur, homicide volontaire par arme blanche avec guet-apens et préméditation, incitation au meurtre, participation et non assistance à personne en danger, non dénonciation et recel.Cette affaire remonte au 10 octobre dernier, où un cadavre a été découvert poignardé par cinq coups de couteau dans une mare de sang à Ain Bénian à proximité d’une salle des fêtes. Cette victime selon le commissaire Ait Ammar Nacer a été identifiée sur place, car elle a été reconnu par les services de police. Ce dernier est un trafiquant de stupéfiant. « Le jour même de ce crime un mandat de perquisition a été lancé contre lui pour détention et commercialisation de cannabis et de psychotropes », a souligné le commissaire.
B. Nawel