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Suite aux coupures récurrentes d’électricité : Les produits avariés envahissent les marchés

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L’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) a affirmé que les coupures d’électricités ont permis la vente de produits avariés sur le marché informel.

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Le commerce informel continue de ronger le quotidien des algériens, car non seulement cette activité menace l’économie nationale, mais elle constitue, également, un véritable danger pour la santé publique. Suite aux coupures d’électricité que connaissent pratiquement toutes les régions du pays, des quantités énormes de produits alimentaires s’écoulent dans le marché informel. « Les grossistes préfèrent vendre leurs produits périssables à cause des coupures d’électricité aux commerçants informels, afin de garder leur marge bénéficiaire », a affirmé hier, M. El hadj Tahar Boulenouar, porte-parole de l’UGCAA. Avant d’ajouter que «les grossistes ont recouru à cette pratique après que Sonelgaz ait refusé de leur rembourser des produits avariés à cause des coupures d’électricité», a-t-il noté. Dans ce sillage, le porte-parole de l’UGCAA a mis en exergue la nécessité de rembourser les grossistes, afin qu’ils ne se retrouvent pas contraints à vendre leurs produits aux commerçants informels. Le même responsable a tenu également à mettre le point sur le manque de contrôle qui encourage davantage la prolifération de ce phénomène. «Depuis le début du mois de Ramadhan, on a recensé 5 000 tonnes de produits alimentaires avariés qui se vendent aux points de ventes informels. Cela est d&ucirc,; en premier lieu, à l’impunité générale », se désole M. Boulenouar. L’UGCAA a recensé 400 points de vente illégaux, qui s’ajoutent aux 2 000 lieux de commerce informel déjà existants. Par ailleurs, le ministre du Commerce, M. Mustapha Benbada, avait affirmé que ce phénomène pourrait constituer, à terme, « une menace sérieuse pour l’outil national de production et risquerait de mettre en péril les fondements de l’économie nationale dans son ensemble ».

Samira Saïdj

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