Grève nationale le 16 janvier

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Le secteur de l’éducation nationale risque une nouvelle fois d’être secoué par un mouvement de grève des enseignants.

Lassé d’attendre vainement la prise en charge des préoccupations des enseignants, le conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest-Elargi) a décidé de passer à l’action. En effet, ce syndicat a brandi la menace d’organiser une grève nationale d’une journée, le 16 janvier prochain. Ce mouvement de protestation a été décidé en marge du conseil national du Cnapest-Elargi, organisé le 3 janvier dernier à Boumerdès. Le chargé de communication et de l’information du Cnapest-Elargi a déploré le fait que la tutelle n’a pas procédé à l’application du contenu du PV de la réunion qui a eu lieu le 15 avril dernier. Ce syndicaliste a également dénoncé un autre fait: « suite à notre réunion de travail tenue le 6 décembre dernier, et qui a duré plus de six heures, la tutelle ne nous a pas fourni de réponses écrites quant aux revendications soulevées lors de cette rencontre ».   Le chargé de communication et de l’information au sein du Cnapest-Elargi a, en outre, lancé un appel « à l’organisation des assemblées générales  le jour même du mouvement de grève, afin de prendre les décisions qui s’imposent ». Il y a lieu de rappeler que le Cnapest-Elargi a réitéré son appel à l’application du PV du 15 avril 2012, notamment le volet relatif au concours de recrutement interne pour la promotion des enseignants du technique au grade d’enseignants du secondaire. Le Cnapest-Elargi réclame « une retraite après 25 ans de service, la prise en charge du dossier de la médecine du travail dont le syndicat propose des conventions entre les Directions de l’éducation nationale et les établissements de santé ou des médecins de différentes spécialités, comme mesure urgente avant la réalisation de centres médico-sociaux dans toutes les wilayas et les communes ». Il revendique également la réhabilitation de la prime de zone pour les enseignants exerçant dans le Sud et autres zones enclavées. Dans ce contexte, le syndicat réclame du ministère de régler les arriérés de cette prime avec effet rétroactif à partir de 2008.

L.O.CH

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