Journée de protestation aujourd’hui

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Parmi les raisons de refus de ce plan qui prévoit la création de 118 postes d’emploi, sa confection unilatérale par la direction de la DOU sans associer le partenaire social. “Pourtant ce genre de procédure suppose l’implication du partenaire social”, a souligné M. Hasdane Mohamed, secrétaire général de la section syndicale Hasnaoua II. L’orateur met en cause la répartition de ces postes, affectés dans leur globalité au travail administratif. “C’est inadmissible, puisque les besoins de l’université sont signalés dans le gardiennage, l’entretien et la restauration”, assène-t-il. M. Hasdane avoue que c’est pour la première dans l’histoire qu’une cagnotte pareille est offerte à l’université de Tizi Ouzou, “mais la directrice et ses acolytes l’ont saisi pour faire bénéficier des recrutements externes, alors qu’il existe plus de 200 vacataires dont chacun dispose de plus de 7 ans d’exercice, qui attendent leurs titularisation”. Pour étayer ses propos le conférencier a déclaré que la directrice a positionné 34 postes organiques, 31 postes pour des recrutements externes, 12 postes d’aides avec concours alors que “le reste, c’est des promotions au choix et les ouvriers OP 3 n’ont bénéficié que de 11 postes”, avant d’enchaîner que l’université n’a pas besoin actuellement de cadres administratifs tandis que la masse salariale n’a pas bénéficié de ce quota. Tout en stigmatisant cette répartition, l’intervenant s’est interrogé sur l’utilité de créér quatre postes de TS en gestion des stocks, d’un ingénieur d’Etat en laboratoire d’application et de maintenance, d’un ingénieur d’Etat et d’un assistant en génie civil. De son côté, le secrétaire général de la section syndicale de l’habitat, M. Berchiche Malik, a abordé ce qu’il qualifie de “la mauvaise foi de la directrice de la DOU”, en relatant la genèse de l’affaire. Il dira que les sections syndicales de l’UGTA ont convenu avec la directrice dans une réunion de reporter le concours de recrutement prévu pour le 9 novembre pour consulter la base sur le plan en la gestion des ressources humaines, “mais elle nous a pris de cours, alors qu’elle a bien assisté aux assemblées générales de tous les travailleurs qui ont rejeté à la majorité le PGRH”. La directrice a parallèlement envoyé des convocations pour le 9 de ce mois, ce qui relève, pense le représentant des travailleurs, “d’un jeu malsain et d’un double langage”. L’orateur a, par ailleurs, dressé un appel pressant aux hautes autorités de l’Etat afin de prendre les mesures nécessaires pour éviter “le pourrissement” avant de conclure que les offres qui sont maintenant rejetées vont être “récupérées” l’année prochaine.

M. Aït Frawsen

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