L’agence Sonelgaz assiégée

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Des représentants de ce village, rencontrés sur les lieux, exhibent une pile de copies des requêtes adressées à toutes les autorités locales dont quelques unes datent de 2007

Leurs maintes requêtes, tant verbales qu’écrites, adressées à toutes les autorités locales, pour dénoncer la vétusté du réseau électrique de basse tension, étant restées sans suites, les citoyens d’Ath Vouali, deuxième importante agglomération de la commune d’Ath Mansour après Taourirt, se sont rendus en masse, avant-hier dimanche, à M’Chedallah, pour se regrouper devant le siège de l’agence SONELGAZ afin d’exiger une prise en charge immédiate de cette ligne usée réalisée en 1968. Celle-ci, disent-ils, voit ses tomber l’un après l’autre, ces 05 dernières années, mettant à chaque fois les citoyens en danger en plus de provoquer des pannes plus en moins longues.  Des représentants de ce village rencontrés sur les lieux exhibent une pile de copies des requêtes adressées à toutes les autorités locales dont quelques unes datent de 2007. Ils se disent méprisés par les pouvoirs publics, d’où leur cri de colère. Sans violence aucune, la centaine de citoyens ont décidé de rester sur place jusqu’à ce qu’une réponse claire leur soit donnée. Le responsable du district, en mission à Bouira, a dû rentrer précipitamment, pour prendre attache avec les protestataires et leur expliquer que la réhabilitation de cette ligne vétuste était déjà confiée aux entreprises l’EURL NACEF et EARIG ZERMICH pour la reprise de la portée classique et son remplacement par le système dit Torsadé. Mais rien n’y a fait, les protestataires n’ont quitté les lieux qu’après que le responsable ne leur a délivré un engagement écrit qui stipule que les travaux sur ce projet démarreront dans un temps qui n’excéderait pas une semaine, soit le temps d’établir l’ordre de service (ODS) intimant a l’entreprise d’entamer les travaux. Continuant sur leur lancée, les citoyens d’Ath Vouali se sont ensuite dirigés vers l’agence d’Algérie Télécom qu’ils occupèrent durant 02 heures. Ils exigeaient que le projet du raccordement à Internet, partiellement réalisé soit généralisé à l’ensemble du village et dans les meilleurs délais. Ceci provoqua un branle-bas de combat chez les responsables de l’agence sous l’œil vigilant des services de l’ordre qui suivaient l’évolution du mouvement de protestation sans intervenir. Le même scénario qu’à l’agence Sonelgaz eut lieu, ils ne libérèrent les lieux qu’après avoir reçu des garanties que leurs doléances seront prises en charge dans les plus brefs délais. La centaine de protestataires quittèrent le chef-lieu de daïra en fin d’après-midi non sans avoir tenu pour témoin l’opinion publique et avertissant que dans le cas où ces deux organismes  n’honoraient pas leurs engagements dans les délais avancés, ils passeraient à une autre étape de protestation qui sera, ont-ils promis, moins pacifique.

Oulaid Soualah

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