Retour à la normale dès aujourd’hui

Partager

Selon le porte parole de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), M. El Hadj Tahar Boulenouar, c’est à partir, d’aujourd’hui, que toutes les boulangeries, au niveau national, vont reprendre le travail. En effet, c’est la fin de la souffrance endurée par les citoyens durant et après l’Aïd, en se déplaçant entre les communes à la recherche d’une baguette du pain. « Il y a des boulangeries qui ont déjà repris le travail hier. Pour les autres, c’est à partir d’aujourd’hui, notamment après le retour des ouvriers qui ont passé l’Aïd chez eux », a affirmé hier, le porte parole de l’UGCAA. Depuis le deuxième jour de l’Aïd, toutes les boulangeries qui ont assuré le service sont caractérisées, depuis les premières heures de la matinée, par les longues files d’attente des consommateurs. « Je suis venu de Kouba pour acheter du pain, car les boulangeries de notre commune ont servi une quantité limitée », a indiqué un citoyen rencontré à la place du 1er mai à Alger. Cette situation a permis aux vendeurs informels de manipuler le prix de ce produit de large consommation en l’écoulant à 20 DA la baguette du pain. En dépit de la nouvelle loi, obligeant les propriétaires des boulangeries ainsi que les autres commerçants à assurer la permanence durant les jours fériés, notamment pendant les fêtes de l’Aïd, la pénurie du pain revient chaque année. « Cela est dû à plusieurs facteurs, à savoir le manque de coordination entre les directions de commerce et les commerçants », a assuré M. Boulenouar. Il est utile de souligner que le ministère du Commerce a prononcé des sanctions, allant jusqu’à la fermeture des locaux et une amande entre 50.000 et 300.000 DA à l’encontre des commerçants qui n’ont pas assuré la permanence durant l’Aïd. Interrogé sur la probabilité de revoir le scénario de pénurie du pain si les autorités appliquent la fermeture des boulangeries, le même responsable a répondu par non, « car le nombre de celles qui n’ont pas assuré le service n’est pas aussi important », a-t-il dit.

Samira Saidj

Partager