À partir d'aujourd'hui, plus de 210 000 élèves reprennent le chemin de l'école à Tizi-Ouzou, pour la rentrée scolaire 2013/2014.
C’est donc fini les vacances et place au travail. Cette année, ils sont, pas moins de 210.348 élèves, tout paliers confondus, à rejoindre les bancs de l’école à Tizi-Ouzou. Les 651 primaires recevront 94.489 écoliers, les 176 CEM recevront 69.892 collégiens et les 57 lycées recevront 45.967 lycéens. Si les responsables du secteur de l’Éducation assurent, comme à chaque fois, la mise en place de tous les moyens nécessaires pour assurer une rentrée bien réussie, il n’ont demeure pas mois que les problèmes récurrents qui se posent pratiquement, chaque année, risque de faire surface encore cette fois-ci. C’est le cas, notamment des classes surchargées, du manque de transports, de la restauration qui fait défaut et d’autres problèmes qui font monter au front les élèves et leurs parents. La direction de l’Éducation a tenté de rassurer, à la veille de la rentrée scolaire, sur le respect du taux d’occupation par local (TOL) n’atteignant pas les 44 par classe, ce qui est déjà énorme. Mais aussi de l’ouverture des restaurants à partir du premier jours de la rentrée pour les CEM et les lycées, et à partir du 10 septembre en ce qui concerne les écoles primaires. Une opération qui sera surveillée de près par une commission mise à pied d’œuvre dans le but de faire respecter cette décision. La reprise des cours est aussi celle des mouvements de protestations des travailleurs du secteur. Des enseignants des corps communs mais aussi des directeurs et proviseurs ne manqueront pas de paralyser les établissements scolaires pour remettre au goût du jour leurs doléances. Les élèves quand à eux, notamment ceux des classes d’examen, tenteront leur chance d’avoir une limite de leçon à réviser en refusant de rejoindre leur classes respectives. Si la rentrée des classes fait la joie des écoliers dans leurs beaux habits neufs, le bonheur des parents est sans doute beaucoup moins. Car la reprise est pour eux synonyme de dépenses. Ainsi, après la saignée des préparatifs de la rentrée scolaire et des achats de nouveaux habits pour les enfants, l’heure est à l’achat des affaires scolaires. La plupart des parents appréhendent, d’ailleurs, la liste des affaires préconisées par les professeurs des différentes matières. La fameuse liste pour de nouvelles dépenses à déduire des ressources des ménages. Du cartable de pas moins de 1 500 DA au tablier de 800 voire 950 DA, place maintenant au cahiers, stylos et autres accessoires bien indispensables. Des fournitures dont les prix affichés donnent le tournis. C’est le cas des tarifs des cahiers de 32 pages, 48, 64, 96 pages qui coûtent respectivement 15, 20, 23 et 30 DA. Des fournitures que certains n’achèteront qu’après avoir reçu la prime des 3 000 dinars octroyée aux élèves nécessiteux qui représentent plus de 50%, d’après les chiffres de la direction de l’Éducation de la wilaya de Tizi-Ouzou. Ils sont plus de 105 mille élèves concernés par la prime octroyée à chaque rentrée, et ce, pour soutenir un tant soit peu les dépenses des ménages. Même si cette aide ne représente qu’un infime pourcentage de ce que coûte réellement une rentrée scolaire.
Tassadit. Ch.