“Nous sommes une association qui œuvre pour l’essor économique de notre wilaya», a déclaré le président de la CAP, M. Djamel Azzoug.
La confédération algérienne du patronat (CAP), bureau exécutif de Béjaïa, a tenu, en fin de semaine dernière, au niveau de l’hôtel Chréa, une assemblée générale, pour présenter, aux adhérents de cette organisation patronale son bilan d’activités des deux exercices précédents, 2011-2013. « La CAP joue un rôle primordial dans le développement local. Nous sommes une association qui œuvre pour l’essor économique de notre wilaya », a déclaré le président de la CAP, M. Djamel Azzoug. Il ajoutera : « Les employeurs sont confrontés à de multiples problèmes, tels que les lourdeurs administratives, le manque du foncier et les dettes fiscales, entre autres, même si nous avons pu en régler quelques-uns. Nous avons élaboré un rapport qui recense tous les obstacles qui rongent le quotidien des opérateurs économiques et nous l’avons transmis au wali de Béjaïa, lequel nous a ouvert ses portes pour trouver des solutions efficaces ». Par ailleurs, la CAP s’est investie dans un travail de sensibilisation et de vulgarisation auprès de ses adhérents. Son président précisera : « En plus de ces réunions avec monsieur le wali de Béjaïa, nous avons organisé des rencontres de vulgarisation de la loi de finance 2012 et du dispositif de rééchelonnement de la dette fiscale ». M. Azzoug est également revenu sur le problème de l’inexistence de véritables zones d’activité au niveau de la wilaya, ce qui bloque, selon lui, l’investissement : « Les entreprises se développent dans un cadre de vie sain. Mais la situation catastrophique des ZAC décourage les investisseurs. D’ailleurs, certaines de ces ZAC devraient être fermées, si l’on respecte les normes requises », a-t-il déploré. Abordant la dernière tripartite à laquelle la CAP a pris part, M. Azzoug dit être optimiste quant à l’avenir de l’économie nationale : « Nous avons pris part à la 15ème réunion de la tripartite tenue le 10 octobre dernier. Nous sommes optimistes quant aux résolutions qui y ont été prises. Les orientations du Premier ministre étaient axées sur la promotion de la production nationale. La décision, par exemple, de créer cinq groupes de travail chargés de préparer un nouveau pacte économique de croissance qui soit opérationnel, dépassant le stade des bonnes intentions, est des plus encourageantes », a estimé M. Azzoug.
Boualem Slimani