Déficit de plus de 3 000 places pédagogiques à Tizi-Ouzou

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L’université de Tizi-Ouzou enregistrera cette année un déficit de plus de 3 000 places pédagogiques. 

C’est ce qu’a souligné hier, M. Moh Djerdjer Mitiche, le vice-recteur chargé de la formation supérieure de graduation à l’université Mouloud Mammeri, rencontré à l’occasion de l’ouverture de la période des préinscriptions des nouveaux bacheliers.  Et c’est hier que les préinscriptions par internet ont commencé pour les nouveaux bacheliers. Par ailleurs, l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou a ouvert ses portes pour les inscriptions. La grande salle de la bibliothèque centrale a été spatialement aménagée pour recevoir les bacheliers et leur permettre de faire leurs choix et remplir leurs fiches de vœux. Les préinscriptions elles s’étaleront jusqu’au 10 du mois en cours sur le site (www.orientation.esi.dz).  A Tizi-Ouzou, ce sont 9 058 nouveaux bacheliers qui devront se conformer à cette règle. Selon les estimations du vice-recteur chargé de la formation supérieure de graduation au niveau de l’université Mouloud Mammeri, l’institution s’apprête à recevoir cette année une moyenne de 90% du total des nouveaux bacheliers de la région. Moh Djerdjer Mitiche parle de plus de 8 100 nouveaux étudiants que doit prendre en charge l’université. Chose qui n’est pas toujours aisée, souligne le responsable qui explique : « il faudra une fois de plus faire avec les moyens du bord pour accueillir les nouveaux étudiants attendus ». Car en termes de places pédagogiques, le manque se fera une fois de plus sentir. Selon le même responsable c’est plus de 3 000 places pédagogiques qui manquent pour répondre à la demande de la prochaine rentrée universitaire. En effet, explique le responsable, la faculté ne devra libérer cette année que 4 500 places des nouveaux licenciés. « En tout, cette année, le nombre de diplômés prévus est de 12 700. Mais seuls 4 500 sont sortants, le restant étant des licenciés LMD à orienter en master. Ce qui nous donne donc seulement 4.500 places de libres », dira-t-il. 

Exploiter la journée du samedi pour parer au déficit en places pédagogiques, une éventualité

Pour parer au manque de places pédagogiques, Mitiche soutient que « l’exploitation de la journée du samedi n’est pas à écarter. C’est une éventualité pour faire face au manque de places pédagogiques ».

Ceci, en plus des moyens humains supplémentaires dont compte se doter la faculté. « Actuellement, nous disposons d’un peu plus de 2 100 enseignants permanents. Et il est prévu le recrutement prochain de 73 maîtres assistants classe B. Ce nombre demeure toutefois insuffisant mais nous essayerons de rattraper le déficit avec le recrutement de quelques 1000 vacataires à mi temps ou à temps partiel », ajoutera le même responsable. Une démarche qui se clarifiera d’ici la rentrée universitaire prochaine. En attendant, les nouveaux bacheliers s’imprègnent du monde universitaire suite aux portes ouvertes organisées, depuis hier, en parallèle du lancement des préinscriptions. 

Hier, ce ne fut pas la bousculade au niveau de la bibliothèque centrale. 

C’est peut-être parce que certains ont préféré le faire chez eux dans les cybers. Sur ce sujet, le vice-recteur chargé de la formation supérieure de graduation à l’université souligne l’importance pour les futurs étudiants de « se présenter chez nous pour effectuer leur choix ». Il expliquera : « il y a ici un personnel qualifié et des enseignants de toutes les spécialités ayant pour mission d’orienter le bachelier, en lui expliquant les débouchés des branches et spatialités existantes en plus des moyens matériels mis en place ». 

Une façon de lui éviter de tomber dans l’erreur « surtout quand on sait que chaque choix des dix obligatoires que doit compter la fiche de vœux ne doit pas se faire à la légère », souligne notre interlocuteur qui rappelle que « pour avoir droit au recours, il faudra être orienté à une branche autre que celles contenues dans notre fiche de vœux ». 

Moh Djardjar Mitiche rappelle également que du 11 au 12 juillet prochain, les bacheliers peuvent « porter une modification à leur choix avant de confirmer leur préinscription ». A partir du 20 et jusqu’au 26 du mois en cours, c’est la période où les affectations peuvent être connues et les recours établis. Les inscriptions définitives n’interviendront quant à elles que dans la période allant du 02 au 07 août. La bibliothèque centrale de Hasnoua est quant à elle mise à la disposition des bacheliers pendant cette période de préinscription de 08h30 à 15h30. 

 T. Ch.

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