Une tempête de vent d’une extrême violence a soufflé durant une heure dans la nuit de mardi à mercredi entre 21 et 22h sur toute la région provoquant des dégâts tant dans les récoltes que sur des infrastructures publiques.
Les premiers éléments d’informations qu’on a pu recueillir le lendemain matin font état de chutes de câbles électriques au niveau des lignes de distribution d’Ahnif, Raffour et Chorfa, plongeant dans l’obscurité totale une bonne moitié des communes de la daïra de M’chedallah achevant de créer un décor apocalyptique digne d’un film d’horreur d’Alfred HITCHKOCK. Ajouter à cela un sentiment de panique qui s’est emparé des citoyens d’autant plus que le violent vent était accompagné de gros nuages noirs, d’éclairs et de tonnerres. Dans la ville de M’chedallah, chef-lieu de daïra, la plupart des plantes d’ornement composées en majorité de MIMOSAS adultes ont été carrément déracinés et jetés par terre. Toujours dans la même commune, un départ d’incendie provoqué par la foudre a détruit tout ce qui est inflammable au niveau des deux cimetières situés au centre du village Ath Yevrahim, et a ravagé une maison traditionnelle mitoyenne appartenant à un particulier. Dans le même village, la toiture d’une autre maison d’une famille de situation modeste au quartier Vou-Mejvar a été emportée sans faire de victimes fort heureusement. Dans la commune de Saharidj et Aghbalou qui sont les plus exposées, c’est l’agriculture qui a subi des dégâts considérables. Des oliviers ont été déracinés et une bonne partie de la récolte endommagée. La récolte des figues fraiches qui bat son plein a subi le même sort au même titre que le vignoble. Le tissu végétal aussi n’a pas été épargné dans ces communes de montagne et les communes d’El Adjiba et El Asnam notamment où des sapins dont des spécimens centenaires ont été renversés. Notons enfin pour conclure ces premières informations qui nous sont parvenues que les services de la protection civile et SONELGAZ ont vécu une nuit des plus mouvementées. Sollicités de partout, ils ont effectué une dizaine d’interventions chacun dans plusieurs communes. La fin de cette violente tempête a été marquée par une forte averse de pluie qui a duré une demi heure. Le lendemain matin, la ville de M’chedallah et l’ensemble des agglomérations donnait l’image d’un véritable champ de bataille. Des arbres déracinés jonchent les rues et les trottoirs parsemés de détritus divers, de débris de vitres et carreaux.
Oulaid Soualah