Les trolleys de plus de 15 ans interdits dès janvier

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La direction des œuvres universitaires de Hasnaoua (DOUH) a initié un nouveau cahier des charges pour le transport universitaire suburbain.

à partir du mois de janvier, les bus de plus de 15 ans ne seront plus retenus pour transporter les étudiants. C’est ce qu’a affirmé hier, la responsable du département contrôle et coordination au niveau de la DOUH.  Une démarche qui a pour but de renouveler la flotte de transport d’étudiants, ou du moins ne plus permettre aux bus les plus anciens de circuler. Le cahier des charges stipule que les bus des opérateurs devant assurer le transport des étudiants devront avoir moins de 15 ans à compter du 1er janvier prochain. C’est ce qu’a souligné hier, Mme Hemdad Djedjiga, responsable du département contrôle et coordination au niveau de la DOUH. La vétusté des bus assurant le transport suburbain des étudiants a longtemps été déploré. Notamment après les nombreux accidents de la circulation enregistrés.  Le dernier accident en date est celui survenu au début de l’année à Tamda où un trolley transportant des étudiants et dont les freins ont lâché s’est carrément encastré dans une boucherie faisant 8 blessés. Et avant cet accident, une longue série de mésaventures a mis en péril la vie de plusieurs étudiants. Mais pour l’application de cette nouvelle mesure, il faudrait encore trouver, dans le cadre de l’organisation du transport universitaire, les partenaires qui répondent à ce critère. Et c’est là une appréhension exprimée par la même responsable. En effet, Mme Hemdad a affirmé : « nous avons juste peur de l’infructuosité du marché ».  Une chose qui n’est pas à écarter étant donné qu’actuellement, la majeure partie des bus assurant le transport universitaire suburbain sont des plus vétustes.

6 103 lits ont été libérés avant la rentrée de septembre

Par ailleurs, le directeur des œuvres universitaire de Hasnaoua, Ali Lamri, affirme que la rentrée de cette année à lieu dans de « très bonnes conditions ». Au niveau de l’hébergement en effet, il n’y a eu, selon lui « aucun problème pour la prise en charge de toutes les demandes d’hébergement ». C’est le cas notamment pour les résidences pour filles. Le DOUH souligne dans ce sillage qu’au niveau de la cité Bastos, la quatrième position a été supprimée. « Les jeunes étudiantes sont cette année à trois par chambre », affirmera-t-il, ajoutant : « Pour les filles, l’éloignement de leur commune de résidence, pour bénéficier d’une place à la cité doit désormais être de 20 km au lieu des 35 exigés auparavant ». Notre interlocuteur assurera par ailleurs que l’opération d’hébergement se fera sans aucune pression, se montrant confiant quant à la réception de certains des projets en cours de réalisation à Tamda. Ceci, même si la promesse de livraison, pour ce mois de septembre, de 1000 lits au niveau du campus de Tamda, n’a pas été tenue. Pour les garçons, cette année, dans un premier temps, 200 dossiers ont été classés en instance. Un problème qui se règle, d’après Mme Hemdad « au fur et à mesure avec le départ des diplômé des cité universitaires ». Au total, à Tizi-Ouzou, 6 103 lits ont été libérés cette année, dont 5 195 au niveau des cités pour jeunes filles et 908 pour les garçons.

Insécurité dans les campus, « le problème de tout un chacun »

Depuis le début de d’opération d’inscription dans les cités, la Douh a reçu 5 349 dossiers d’hébergement. Mme Hemdad Djedjiga précise que parmi ces dossiers 426 sont des étudiants résidant hors wilaya (331 filles et 95 garçon). Alors que les 4 922 autres (3 424 filles et 1 498 garçons) sont issus de la wilaya. La responsable affirme aussi que sur cette totalité 510 dossiers (166 filles et 344 garçons) ont été rejetés, puisqu’ils ne répondent pas aux exigences, notamment concernant la distance de la commune d’origine requise. Elle ajoute au passage que les inscriptions, faites sur net, se poursuivent encore. Dans un autre registre, celui de la sécurité au sein des campus universitaires, le directeur des œuvres universitaires de Hasnaoua souligne qu’il s’agit là de l’affaire de tous ». Ne niant pas le fait que les étudiants et étudiantes sont exposés au danger et à l’insécurité le directeur souligne néanmoins que le problème existe en dehors des cités : « A l’intérieurs des cités universsitaires, il y a des agents de sécurité et des coordinateurs, mais à l’extérieurs de la cité c’est l’affaire de tous ». Il ajoutera que pour régler le problème, « il doit y avoir la contribution de tout un chacun ». Un problème qui, dira-t-il, a besoin d’être discuté en présence de toutes les parties concernées. Il est d’ailleurs utile de rappeler que ce problème d’insécurité a été un des principaux motifs ayant poussé les étudiants résidents à sortir dans la rue à plusieurs reprises. Mais ceux là déploraient une insécurité devant les résidences universitaires, certes, mais aussi au sein même des campus. Suite, notamment à l’intrusion de personnes étrangères aux campus universitaires.

Tassadit. Ch.

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