«Algérie, Sahara Occidental et tunisie pour le meilleur et pour le pire»

Partager

*L’association tunisienne pour la vie maghrébine, pour la solidarité et le développement (AVMSD) a organisé une journée d’étude sous le thème «la coopération commune entre les peuples du Maghreb pour la lutte contre le colonialisme » à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou. Un événement qui s’inscrit dans le cadre des activités commémoratives du 60ème anniversaire du déclanchement de la guerre de libération nationale. La présidente de l’association AVMSD, Fatma El Matri, déclarera à l’occasion : «nous avons organisé cette journée d’étude autour de la coopération entre les peuples du Maghreb pour la lutte contre le colonialisme et avons pris, comme exemples, le bombardement de Sakiet Sidi Youcef en Tunisie, le 8 février 1958, qui a définitivement scellé la fraternité de nos deux peuples dans le sang ; et les camps des réfugiés Sahraouis à Tindouf». Ajoutant que son association a tenu à partager avec leurs frères Algériens les festivités de cette célébration qui marque le début de l’affranchissement du peuple Algérien du joug colonial. « Nous voulions partager la joie de nos frères Algériens en ce 60ème anniversaire du déclanchement de la guerre de libération nationale. Nous somme la première association Tunisienne à visiter la maison où a été tirée la déclaration historique du 1er novembre, au village Ighil Imoula, et je souhaiterai que cette demeure soit une référence pour les peuples du Maghreb qui ce sont affranchis du joug colonial. J’espère organiser le prochain événement à Laâyoune ou à Smara au Sahara Occidental», souhaitera-t-elle. Le président de l’association des prisonniers et disparus sahraouis, Omar Abdeslam, déclarera, lors de son intervention : «C’est un grand honneur pour nous d’être, ici, les invités de l’association AVMSD en cette occasion historique du premier novembre, qui n’a pas seulement servi à l’Algérie à ce libérer de l’occupant Français, mais qui était également la raison d’être d’un principe fondamental, celui du droit à l’autodétermination des peuples. Et c’est l’Algérie qui a obligé la communauté internationale et les nations unies d’adopter, en 1960, le fameux principe de l’autodétermination ou le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ». Selon lui, beaucoup de pays se sont émancipés et libérés du colonialisme grâce à ce principe, mais pas seulement. «C’est aussi et surtout parce que l’Algérie a, dès le lendemain de son indépendance, fait de ce principe de l’autodétermination des peuples colonisés l’un des fondements de sa politique extérieure et de son action à travers le monde. L’Algérie ne soutient pas seulement le peuple Sahraoui, elle a soutenu et soutient encore la Palestine, comme elle a soutenu l’Afrique du Sud, le Timor oriental, la Namibie, ainsi que tous les pays d’Afrique qui étaient sous les colonialismes Français ou Anglais…», précisera le président de l’association des prisonniers et disparus Sahraouis.

Karima Talis

Partager